Ce 1er mai, est le moment choisi par les enseignants pour brandir des revendications. Pour le syndicat national de l’éducation, les Hommes de craies souffrent de martyr au quotidien pour joindre les 2 bouts marqué par la cherté de la vie et les bas salaires.
Michel PEPE BALAMOU dit être inquiet de la situation des enseignants du privé, mais aussi des contractuels qui avaient remplacé les titulaires courant l’année scolaire 2019 – 2020 lors de la grève du SLECG.
« Comme des recrutements doivent avoir lieu dans le secteur de l’éducation. Le syndicat national de l’éducation invite Mr le ministre de l’éducation national à faire en sorte que ces jeunes enseignants qui ont sauvé l’école de la république d’une année blanche soient prioritaire dans le recrutement prochain de 12.400 enseignants», indique Michel Pepé BALAMOU Secrétaire General du SNE.
Il affirme également que les enseignants n’ont pas reçu les primes d’incitation d’octobre, novembre et décembre 2020. Il souhaite selon lui le paiement de ces primes dans les plus brefs délais.
Le responsable du SNE réclame aussi la revalorisation des primes d’incitations. « Le SNE en commun accord avec l’inter syndical de l’éducation a déjà adressé une correspondance au Premier ministre pour lui demander qu’il soit mise en place une commission interministériel chargée de la revalorisation des primes en lien avec l’article 100du statut particulier de l’éducation. Nous pensons que dans les jours et semaines à venir, le gouvernement fera mention de notre lettre et que des négociations vont être ouvertes sur la revalorisation des primes en lien avec l’article 100 du statut particulier de l’éducation », sollicite Michel Pepé BALAMOU Secrétaire General du SNE.
Reste à savoir si le gouvernement va réagir favorablement surtout qu’il est empêtré dans une crise économique accentuée par la flambée des prix des denrées de premières nécessité.
Alseny BARRY