Le collectif pour la transition en Guinée CTG, porte plainte contre Alpha Condé et plusieurs de ses proches, notamment le ministre de la défense, chargé des affaires présidentielles. Ils sont accusés de corruption dans l’exploitation de la bauxite. Le parquet national financier de France, saisi du dossier, a ouvert une enquête selon le porte-parole du CTG.
Cette plainte accusant le Président Alpha Condé, son ministre de la défense Dr Mohamed Diané et d’autres de ses collaborateurs, vise également des sociétés minières dont une de la France. Elle a été portée au mois d’août dernier auprès du parquet national financier de France par le collectif pour la transition en Guinée. Quelques mois après, une enquête préliminaire est ouverte sur l’affaire.
«le parquet national financier, lorsqu’il y a une seule enquête et qu’il estime qu’il a des éléments intéressants dans le dossier, je vous rappelle que 170 millions d’euros qui ont disparu à détriment du contribuable Guinéen, en particulier les populations de Boke», apprend-on d’Ibrahim Sorel KEITA porte-parole.
Corruption, trafic d’influence et blanchiment, ce sont les charges de ladite plainte du Collectif pour la transition en Guinée. Sorel KEITA, parle de ce qu’il s’agit réellement dans les faits.
«C’est une entreprise créée dans des conditions assez floues, je dirai même douteuses, et qui bénéficie d’un entretien au plus haut niveau grâce à la nièce de Mohamed Diané. Ils arrivent à obtenir un permis d’exploitation minière qui signe un contrat avec la SMB et ensuite ils se retrouvent avec un jackpot financier»
Ce Jackpot est de 200 millions de dollars ne profiterait pas seulement au pouvoir de Conakry mais aussi à des personnalités Françaises, selon le porte-parole du CTG.
«170 millions d’euros qu’ils reversent à leur actionnaires qui sont la plupart des personnalités très connues en France, notamment Mme Anne qui est la patronne d’areeba et M. Xavier Nieng. Ces gens mettent un peu d’argent dans cette société et se retrouvent avec beaucoup d’argent, et tout cela au détriment du peuple de Guinée».
Le collectif pour la transition en Guinée, détiendrait-il des preuves qui soutiennent sa plainte et ses dénonciations, son porte-parole, répond.
«Il y a un certain nombres d’indices sur des gens qui nous ont contacté, qui nous ont filé des dossiers, je ne peux pas rentrer en détail parce que l’affaire est en cours. Lorsqu’une société se crée avec peu d’argent et que très peu de temps, elle se retrouve avec plus de 100 millions d’euros, parce qu’elle a juste eu un permis d’exploitation, convenez avec moi que c’est assez surprenant»
Le CTG regroupe en son sein des opposants au régime d’Alpha CONDE. Ce qui pour beaucoup, laisse entrevoir démarche purement politique. Ce que rejette Sorel KEITA, qui explique leur action pour la Guinée et des Guinéens.
La rédaction