Depuis la résurgence de l’épidémie d’Ebola, la Guinée ne tarie pas de soutient. Ce jeudi 04 mars 2021, une commission de l’union africaine s’est rendue à l’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS). Ce déplacement de l’institution « Africa CDC » s’inscrit dans le cadre d’exprimer solidarité au gouvernement guinéen. Ensuite, doter suffisamment les institutions sanitaires du pays et contribuer à l’éradication des deux maladies (Covid-19 et Ebola) afin d’empêcher son évolution dans la sous-région.
Les centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), commission de l’union africaine qui œuvre dans l’éradication des maladies épidémiologiques dans le continent. Au terme de sa série de rencontre avec les acteurs sanitaires de la Guinée notamment l’ANSS , la délégation s’exprimée devant la presse.
«Notre objectif principal et de supporter la Guinée afin que la maladie ne sort pas de son nid. Et nous voulons être également sûr que la maladie ne veux pas quitter la Guinée pour aller dans les pays voisins », affirme De Ahmed E. Ogwell OUMA, directeur adjoint de CDC Africa.
En guise d’apport à la République de Guinée, cette commission de l’UA se fixe quatre (4) points fondamentaux. Ceux-ci consisteront à en amont, outiller l’agence sanitaire en charge des épidémies des ressources humaines et matérielles. En aval, enfreindre la propagation des deux maladies dans les pays limitrophes de la Guinée. S’assurer du maintien des édifices mis en place et de leurs efficacité pour la prise en charge des épidémies dans le futur au cas où il y en aura, seront les objectifs de la mission en aval.
«Le premier c’est de renforcer les capacités de l’Agence nationale pour faire face à la maladie. Nous ne ferons pas ça maintenant, mais nous allons faire ça avec tous les autres partenaires afin que les situations actuelles ne se produisent plus. Le deuxième, c’est de supporter la Guinée au niveau des points où la maladie est apparue.
Donc nous allons pour cela envoyer des experts dans la zone, un équipement de laboratoire approprié et nous allons envoyer un supplément de vaccin pour faire ça.
Le troisième point, c’est la coordination avec la Guinée et les autres pays concernés par l’épidémie et les autres pays concernés. Nous ferons des rencontres à travers le ministère. Et le quatrième, c’est être sûr que les capacités que nous allons construire vont rester en Guinée après la fin de la maladie. Pour cela, nous allons nous assurer que le ministère de la Santé joue pleinement son rôle que l’ANSS et l’Institut national de santé publique également sont forts», a énuméré le directeur adjoint de la commission.
Mariam KANTE