Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante, était face à la presse ce mardi 24 décembre à Conakry. Objectif, donner des Informations sur l’évolution des préparatifs des élections législatives prévues le 16 février 2020. Au cours de ce point de presse, Maître Salif Kébé, a affirmé que les 60 à 70% de la responsabilité de l’enrôlement des mineurs, incombent les partis politiques.
Cette rencontre avec la presse, s’est tenue au lendemain de la déclaration des opposants de boycotter les législatives et empêcher la tenue du scrutin. Malgré, le Président de la CENI, a tenu à faire le point sur le processus dans la phase de consolidation des données issues des opérations d’enrôlement et de la révision de la liste électorale.
« Les données sont en train d’être remontées du terrain. Nous les envoyons du site central pour être consolidées. Depuis 8 à 9 ans, les personnes décédées n’avaient pas été extraites de notre base de données, on n’avait pas de logiciel de gestion de base de données, cela a été acquis. Donc, tout cela fait que nous sommes largement satisfaits du travail », déclare le Président de la CENI.
Sur l’enrôlement des mineures dans le fichier électoral, Salif Kébé, blanchit son institution et pointe du doigt les partis politiques comme étant les véritables coupables.
« Sur toute la longueur de la procédure qui nous a conduit à l’obtention de ces données là, les partis politiques ont été partis pris. Si les mineurs ont pu franchir le pas jusqu’à la machine, c’est par la complicité des partis politiques parce qu’ils étaient là, c’est eux qui composent les CAERLEs », accuse Maître Salif Kébé.
Si les présumés mineurs ont pu franchir le pas jusqu’aux machines, c’est la complicité des partis politiques donc, insiste le Président de la CENI qui dit octroyer les 60 à 70 % aux partis politiques Parce qui concours.
Ainsi, il promet de continuer le ménage avec les logiciels à la guise de l’institution pour retirer ce qu’il appelle »les présumés mineurs ».
Dans la même lancée, le retrait des 7 commissaires de l’opposition républicaine du processus, a été évoqué. le Président de la CENI, rassure avec fermeté qu’avec eux ou pas, les élections législatives se tiendront le 16 février prochain.
Maké FOFANA