Prolifération de fake news et de messages ostentatoires souvent de nature à fragiliser le tissu social et impacter la stabilité politique de la Guinée. Ce phénomène relevant de la cybersécurité, s’empare de plus en plus des réseaux sociaux surtout en cette période électorale. La liberté de l’internet, explique grandement cette pratique sur les réseaux sociaux.
Le phénomène dont on parle, n’est pas propre à la Guinée. La liberté de l’internet, explique grandement cette pratique sur les réseaux sociaux.
« En période électorale, il y’a ce qu’on appelle les troles. C’est des milliers de fausses pages créées par les identités politiques. Ça peut-être des partis politiques ou les structures des pratiques qui sont utilisées pour diffuser des informations de nature à manipuler l’opinion publique. Cela n’est pas propre à la Guinée seulement. En claire il y a plusieurs milliers de faux sites, qui sont créés en période électorale pour détourner l’opinion en faveur soit d’un candidat ou ternir l’image d’un autre. Donc en Guinée aujourd’hui il y’a 70 faux sites qui sont créés dans ce sens. Et à travers lesquels les partis politiques aussi que de la mouvance que l’opposition pour faire passer des faux messages », explique Nouhan Traoré, directeur exécutif de l’observatoire Guinéen de la Cyber sécurité.
En Guinée comme dans beaucoup d’autres pays, cette liberté, pour éviter qu’elle s’érige en libertinage, est canalisée par des sanctions.
« Par exemple de faite de s’interdire de publier des messages ou des images attentatoire à l’image ou à la célébrité d’une personne, de faite de publier les messages ou des images mettant en cause la paix et la cohésion sociale mais aussi de faite de publier des images qui pourraient mettre en cause la paix sociale dans notre pays », indique t-il.
Malheureusement, ici en Guinée, ces interdits ne semblent exister que sur le papier car, le constat fait sur la toile dégage plusieurs cas de violation de la loi sur la cybersécurité. Pour changer cet état de fait, le directeur exécutif de l’observatoire Guinéen de la Cyber sécurité propose.
« Je demanderai purement et simplement l’application de la loi. Les autorités en charge de la lutte contre la cybercriminalité, en occurrence le service et touriste, à travers la police technique et scientifique, les services de la gendarmerie doivent s’impliquer dans cette lutte. Et pour mener à bien cette lutte, il faut nécessairement l’implication des opérateurs de téléphonie mobile. C’est-à-dire quand il y’a un site incendiaire donc la publication peut être de nature à porter un coup fatal à la paix et à la cohésion sociale que nous souhaitons en Guinée, la police et la gendarmerie ont la possibilité de saisir de l’ARPT, pour que ensemble les deux identités puissent débusquer , déférer l’auteur du site. Quand le faut site est identifié, il y a deux possibilités : d’un côté il faut poursuivre pénalement l’auteur et de l’autre côté il faut les autorités bloquent le site. Pour que d’autres personnes ne puissent pas l’accéder et lire les informations qui sont fausses des unes que les autres et qui puissent attenter à la paix et à la cohésion sociale »
Aux citoyens de faire attentions aux informations et messages que des individus véhiculent sur la toile. Et pour vérifier la véracité de ces images nouvelles, plusieurs canaux sont disponibles. Il s’agit notamment de google image pour les photos et Tine eyes pour les textes, recommande Nouhan Traoré.
La rédaction