Les départements en charge de l’Éducation et la Formation ont décidé d’ajourner la reprise des cours, initialement prévue le 25 mars, jusqu’à nouvel ordre, à cause de l’ampleur que prend le COVID-19 dans le pays. Suite à cette décision, le Syndicat National de l’Education (SNE) émet des inquiétudes pour les candidats aux différents examens et les enseignants des écoles privées.
Rencontré par la rédaction d’inquisiteur.net, Michel Pepe Balamou, secrétaire général du SNE, a axé ses préoccupations sur l’accompagnement des candidats aux différents examens et sur la situation des professeurs des écoles privées.
«À l’espace d’un mois, il y a eu deux congés dans le secteur éducatif. Cela vient s’ajouter au retard intervenu lors des différentes crises. Le mal est que notre système éducatif a pris beaucoup de coup.
L’autre côté c’est au niveau des enseignants du privé qui sont aujourd’hui exposés à la cupidité des fondateurs, parce que les parents ont payé les trois mois restants et beaucoup de fondateurs n’ayant pas signé de contrat à durée déterminée avec les enseignants.
«À l’espace d’un mois, il y a eu deux congés dans le secteur éducatif. Cela vient s’ajouter au retard intervenu lors des différentes crises. Le mal est que notre système éducatif a pris beaucoup de coup.
L’autre côté c’est au niveau des enseignants du privé qui sont aujourd’hui exposés à la cupidité des fondateurs, parce que les parents ont payé les trois mois restants et beaucoup de fondateurs n’ayant pas signé de contrat à durée déterminée avec les enseignants.
Si on dit deux semaines renouvelables et que la pandémie à l’allure où vont les choses, on n’arrive pas à trouver un point de chute, ça veut dire qu’on risque d’aller dans un prolongement d’urgence sanitaire et qui, parfois n’est pas de nature pour les enseignants du privé à pouvoir tirer leur épingle du jeu. Mais ceux du public on sait que ça étudie ou pas, ils ont un salaire par mois. Donc il y a suffisamment ces problèmes », s’inquiète-t-il.
Michel admet la décision des autorités, car dit-il, c’est d’une nécessité d’urgence sanitaire internationale. Mais qu’à cela ne tienne, le SNE établira les mesures idoines afin de sauver les élèves se trouvant dans les salles d’examens et d’accompagner les professeurs du secteur privé.
«Au niveau du SNE nous allons faire des plaidoyers au niveau du collège des fondateurs pour qu’ils comprennent s’il y a une urgence sanitaire, il doit y avoir aussi une urgence sociale par rapport à leurs enseignants. Parce que c’est en des moments durs qu’on doit sentir la sociabilité de l’employeur vis-à-vis de son employé.
Nous allons également voir comment on peut organiser les cours de vidéos sur des réseaux sociaux pour au moins des candidats au BAC, dans les différentes matières littéraires par exemple, pour pouvoir au moins garder l’appétit d’apprentissage», a planifié Michel Pepe Balamou.
Mariam KANTE