La première session ordinaire du conseil d’administration des écoles de police et de protection civile de (Kaglélen et Kafiliya) au compte de l’année 2020 a été ouverte hier vendredi, 18 septembre 2020. Ce programme s’inscrit dans le cadre de la réforme de la sécurité initiée par les autorités de la Troisième République pour la formation initiale professionnelle et continue des personnel de police et de protection civile. La dite session s’est tenue dans la salle de conférence du centre de formation de Kaglélen en présence de plusieurs partenaires du département de tutelle.
Cette session était présidée par Nawa Damey, secrétaire général du ministère de la sécurité et de la protection civile qui a représenté son ministre Albert Damantang Camara.
Dans son discours d’ouverture, il a félicité les efforts consentis par les écoles de police et de la protection civile dans la réforme du secteur.
Au cours de la présente session, plusieurs documents ont été soumis à l’appréciation du conseil. Il s’agissait d’adopter les rapports d’activités financières des années précédentes et le programme d’action du budget de l’année 2020-2021 a été évoqué. À ce niveau, le conseil d’administration a mis un accent particulier sur le budget dans son volet formation d’où un plaidoyer auprès du président de la République et du gouvernement pour relever ce défi.
« Le projet de budget de l’école qui nous a été présenté avec 12 milliards, le conseil d’administration a trouvé que ce budget ne peut pas faire fonctionner à plein temps, en plein régime durant toute l’année. Le conseil a formulé une recommandation d’ajustement de ce budget et a recommandé d’inclure le volet investissement pour que les besoins de ces écoles soient pris en compte dans tous leurs aspects. Parce que, sans budget, il n’y a pas de formation, et sans budget pas d’investissement, et l’ambition que l’école se donne sur les deux grands centres Kafilya et Kaglélen sont énormes », a dit Dr Maramany Cissé président du conseil d’administration des écoles nationales de police et de la protection civile.
Par ailleurs, les administrateurs souhaitent voir prochainement, ces écoles érigées en académie de police ou en institut supérieur des sciences policières à l’image de certains pays africains. Ce, pour répondre aux attentes d’une police républicaine.
« Cependant, le statut spécial de la police nationale en son article 55 stipule, toute personne appelée à servir à la police en qualité de fonctionnaire de police et de la protection civile, ne peut se prévaloir de celle-ci, sans avoir subi au préalable une formation dans une institution de formation spécialisée digne de nom. Sur ce, je suis convaincu que si toutes les recommandations qui ont été faites, si elles sont prises en compte nous réussirons face à la formation », a affirmé Albert Siba Toupou DG ENPPC.
Des recommandations ont été faites et des projections pour l’amélioration et la performance en matière de formation des policiers et ceux de la protection civile pour répondre aux attentes de l’Etat.
Maké FOFANA