La Coalition Nationale de Guinée pour les Droits et la Citoyenneté des Femmes (CONAG-DCF), vient d’être gratifiée par l’INIDH, de la »Palme Nationale des Droits Humains (PANADH). Cette reconnaissance à la CONAG-DCF, a été faite pour honorer ses efforts contre les violations des droits de l’homme en Guinée. Le trophée a été décerné à la clôture de la 4ème session ordinaire de l’assemblée plénière de l’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains (INIDH).
« La Palme Nationale des Droits Humains (PANADH 2 ème édition) 2019 », est l’appellation de cette récompense remise à la Coalition Nationale de Guinée pour les Droits et la Citoyenneté des Femmes (CONAG-DCF), ce jeudi 26 décembre 2019, dans un réceptif hôtelier à Conakry.
« Si aujourd’hui nous recevons ce prix national d’une institution comme l’INIDH pour le combat que nous menons pour les droits et la citoyenneté des femmes, mais aussi pour les droits des enfants, les mots me manquent. Cela me réconforte! Ça nous motive à travailler d’avantage pour la promotion et la protection des droits humains en général et pour les droits des femmes et des enfants en particulier », se félicite Bintou Nabé, Présidente de CONAG-DCF.
La Guinée est accusée d’avoir négligé les innombrables cas de violations des droits de l’homme de nos jours par les institutions nationales et internationales de défense des droits humains, notamment au cours des manifestations sociopolitiques.
Le Président de l’INIDH, a, à cette occasion précisé que cette clôture intervient quelques jours après la pré-session de l’examen périodique universel tenue à Genève du 8 au 13 décembre 2019. Alia Diaby, ajoute que son institution a déjà déposé son rapport alternatif pour la session proprement dite prévue dans la deuxième quinzaine de janvier 2020.
Il a par ailleurs profité de l’occasion pour lancer des invites aux leaders politiques en prélude des législatives du 16 février 2020.
« C’est le lieu et le moment pour nous d’interpeller les pouvoirs publics sur la nécessité de faciliter à l’INIDH le monitoring des élections qui auront lieu en 2020, ainsi que sa participation effective à la session de l’EPU qui aura lieu à Genève le 20 janvier 2020. Tout cela exige un financement approprié et aux moyens de paiement de la 4ème tranche de la subvention de l’institution, faute de quoi, notre dynamique sera paralysée », a plaidé Alia Diaby.
Mariam KANTE