Après l’agression des sages au domicile d’Elhadj Sekhouna Soumah, l’arrestation de Souleymane Condé, Roger Bamba et Youssouf Diabaté, le collectif des avocats du FNDC, se saisit du dossier. Pour le premier cas, une plainte est déjà déposée au parquet général de Conakry.
S’agissant de l’arrestation et le placement sous mandat de dépôt des 3 membres du front, le conseil du FNDC par la voix de Maître Bea relève appel et promet de se battre pour leur libération.
Depuis des mois, Le FNDC est en quête de justice face à l’interpellation et l’agression de plusieurs de ses membres et soutiens. L’un des cas les plus récents, est l’agression le 1er septembre dernier par des gendarmes et policiers, d’un groupe de sages au domicile d’Elhadj Sekhouna Soumah, Kountigui de la Basse Côte. Pendant cette opération, plusieurs infractions y ont été commises.
« D’Elhadj Sekhouna et ses invités ont été désagréablement surpris de se voir non seulement assiégé. Le même jour le collectif des avocats du FNDC a dépêché un huissier de justice qui a fait le constant. Il a été révélé que plusieurs infractions ont été commises, notamment les coups et blessures volontaires, les violences, les menaces, le vol et pire la séquestration » indique Maitre Salif Beavogui, avocat du FNDC.
Pour ces faits, le collectif des avocats du FNDC, a été instruit par les responsables du front de porter plainte pour que justice soit faite .
« Alors le 16 septembre 2020 une plainte a été déposée devant le parquet général de Conakry. Parce qu’il est inacceptable que des citoyens qui se réunissent à main nue dans un domicile privé soit attaqué, violenté, gazeux et séquestré. Pour le moment nous sommes au seul des enquêtes parce que nous venons de saisir le parquet général. Je crois que suite à l’ouverture d’une enquête judiciaire des personnes qui ont été vues et nomment indiquées sur le théâtre des évènements et ceux-là qui ont donné des instructions et nous sommes sure que ces personnes répondront de leurs actes tôt ou tard devant les juridictions », rassure Maître Bea.
L’autre cas qui a aussi fait grand bruit dans les médias, c’est l’arrestation de 3 autres membres du FNDC, notamment Souleymane Condé. Le conseil du front, fait l’état des lieux de leur situation.
« Apres avoir successivement passé quelques jours à la DPJ, ils ont été finalement présentés hier à Monsieur le procureur de la république près du TPI de Dixinn qui décidé d’ouvrir une information judiciaire. Saisissant ainsi par le biais de la présidente du tribunal, le doyen du juge d’instruction nos clients ont été reçus et inculpés des faits de production et diffusion des propos portants atteinte à l’ordre public, à la sécurité. En un mot ce sont des faits qui sont prévus par la loi sur la cybercriminalité. Et sur le champ, ils ont été placés sous mandat de dépôt et conduit à la maison centrale. Déjà nos clients rejettent tous les faits ils estiment être en prison pour leurs opinions et ils ont demandé de relever l’appel, nous avons fait et nous allons nous battre autrement conforment à la loi pour obtenir leur liberté », affirme Me BEAVOGUI0.
Depuis des mois, plusieurs membres du FNDC, croupissent dans des maisons carcérales du pays. Certains parmi eux ont recouvré leur liberté par le biais des avocats. Ces deux nouveaux cas, sont les nouveaux défis qui s’ajoutent à la charge de Maitre Bea et ses pairs.
La rédaction