La Fédération patronale du tourisme et de l’hôtellerie (FEPATOUR) a adressé un mémorandum au Chef de l’Etat ce mercredi 09 septembre 2020. Dans ce courrier, la FEPATOUR a décrit la conjoncture que vivent ces structures de loisir en cette période du COVID19, puis a sollicité la réouverture des lieux de loisir dans le strict respect des mesures sanitaires.
Devant la presse, les membres de la Fédération patronale du tourisme et de l’hôtellerie ont déploré leur exclusion dans le plan de riposte contre le coronavirus qu’a initié le gouvernement. Face à la prolongation de l’état d’urgence sanitaire, la FEPATOUR craint la chute de leurs entreprises.
«Dans les dispositions du plan de riposte figurait la mise en place d’un fonds d’appui pour les prêts bancaires, malheureusement ce fond d’appui a lui seul est contre-productif pour des entreprises en difficulté financière, telles que les nôtres. Nos entreprises ont plus que jamais besoin de l’intervention de l’Etat pour la survie de nos activités et des emplois qui y sont rattachés, au cas échéant, nous craignons le pire pour nos entreprises», a rappelé le porte-parole.
Aujourd’hui, les difficultés que vivent les tenanciers ne sont pas seulement d’ordre financier. Ils subissent également des violences des agents de sécurité. En guise d’apport, les tenanciers des bars sollicitent de l’Etat:
«La prise en charge de six (6) mois de charges locatives. Exemption du paiement de l’impôt pour l’exercice en cours. Mise en place d’un plan tarifaire énergétique (KWH) différent de celui des industriels. La réouverture effective des : hôtels, motels, bars, restaurants, centre de loisir, dans le strict respect des mesures barrières recommandées par l’ANSS.
La libération des personnes arrêtées dans les structures précitées. L’acquittement de l’Etat de toutes ses dettes intérieures envers les agences de voyage. La remise effective des fours conteneurs aux boulangers et pâtissiers de Guinée», a lu Tonamou Papa, membre de la Fédération patronale du tourisme et de l’hôtellerie.
Mariam KANTE