Le front national pour la défense de la constitution (FNDC), a encore invité ses partisans à s’investir dans les rues de Conakry, ce lundi 20 juillet. Mais au compte de cette mobilisation, la Commune de Matoto a faiblement répondu à l’appel.
Au cours de notre constat effectué sur le long du rond-point de Sangoyah à celui de l’aéroport, l’ambiance des riverains étaient presque la même. Malgré la pluie qui s’abat sur la contrée, les populations ont habituellement exercé leurs activités. Les vendeuses de légumes et d’autres articles cherchaient à écouler leurs marchandises aux environs de midi.

En guise de l’appel à manifester du front national, seuls quelques boutiques et magasins étaient fermés au marché de Matoto. Cependant, les étalagistes et les prestataires étaient à leurs places habituelles y compris les services bancaires ainsi que les stations-services.
Au niveau des ronds-points entre Matoto et l’aéroport, des dispositifs sécuritaires y sont installés. Arrivé à la tannerie, ce point focal de regroupement des manifestants, était occupé un géant dispositif de gendarmes et de policiers qui veillaient au grain, tout en observant la transversale de Cosa.

Tout au long de notre parcours sur cette partie de la route Fidel Castro, où les embouteillages sont interminables, la circulation était peu fluide en ce début de semaine. Et les citoyens cherchaient à se rendre à l’autre bout.
Sur le chemin du retour, l’on apprend que la circulation est paralysée sur la route le prince. Là-bas, nous dit-on, tout le commerce est resté fermés et le calme régnait. Ce n’est qu’à quelques mètres du rond-point de Bambeto que les manifestants avaient érigé des barricades, mais ils ont été vite dispersés par les forces de sécurité, nous a-t-on rapporté.
Mariam KANTE