L’Association Guinéenne des Tenanciers des bars, motels et night-club en Guinée (AGT), était face à la presse ce mardi 14 juillet 2020, pour démontrer l’impact du coronavirus sur leurs activités, et aussi révéler les bavures policières dont sont confrontés les tenanciers des bars et motels de la capitale et de l’intérieur du pays.
«Nous sommes confrontés aux bavures policières. Il y a des policiers qui viennent cueillir certains de nos clients dans nos bars. Nos employés ne sont en sécurité. Il faut que l’Etat revoit notre situation», plaide Vany Sacko, président de l’AGT, au cours d’une conférence de presse.
D’après les membres de l’association, plusieurs centaines tenanciers et de milliers jeunes sont directement touchés par la fermeture des lieux de loisirs. Après quatre mois de l’interruption de leurs activités, les tenanciers des motels et bars craignent aujourd’hui leur expulsion par leurs bailleurs.
« Nous faisons la promotion jeune. Nous avons 810 tenanciers et 15 mille jeunes sont employés. Aujourd’hui, la subvention a beaucoup retardé. Nos employés sont en chômage. Donc si on ne fonctionne pas, c’est difficile. S’il y aurait une ouverture ça aurait été mieux. Donc nous souhaitons une ouverture partielle», souhaite l’association guinéenne des tenanciers des bars, motels et night-club en Guinée (AGT).
Mariam KANTE