Pas plus qu’en Avril 2019, un front politico-social naquit dans notre pays, en peloton quelques plateformes de la société civile et les partis politiques d’opposition.
Un événement qui ne pouvait pas passer inaperçu car, ce jour là, l’espoir était lisible sur tant de visages non seulement épris de justice, assoiffés d’alternance démocratique, mais aussi sur des visages qui étaient terrorisés par des manifestations violentes de l’opposition traditionnelle qui parfois gâchaient leurs quotidiens.
Ne ce reste que l’objectif qui constituait à défendre la constitution ? Quel bilieux n’aurait pas apprécier ? Qui serait contre un combat du peuple pour son affranchissement, si et bien l’objectif n’est pas détourner en cours de route ?
N’est-ce pas tout ce qui commence bien ne finit pas forcément bien ? Le FNDC s’est planté.
En effet, quelques mois après sa création, le FNDC s’est flagellé devant les partis d’opposition parlementaire d’alors, qui non seulement pendant 9ans ont manqués de stratégies pour mettre à dos « le pouvoir » , mais qui semblait perdre la confiance du peuple.
Des gens qui se disent républicains ont refusés de quitter l’Assemblée nationale après que leurs mandats étaient arrivés à termes, et le front sachant que le peuple n’était pas d’accord avec cette décision, ne s’est pas désolidarisé.
Par la suite, le front désormais politisé s’est laissé emporter par les ambitions démesurées des caciques de l’opposition en se lançant dans un débat préétabli depuis les différents « QG politique » le fameux troisième mandat, comme si la constitution ne se résumait qu’à 2 articles, d’ailleurs un débat qui est juridiquement non fondé. Le peuple intelligent qu’il soit, à su que le front poussait l’adversaire à concrétiser ce qu’il ne pouvait imaginer si la stratégie était bonne.
Aussi qu’est sa démarche démocratique, le front exclu tout ceux qui tentent de le faire revenir à la raison. Des dictateurs qui veulent instaurer la démocratie dans notre pays. Incohérence !
De bêtises en bêtises on porte plainte contre le pays devant les instances internationales.
vous vous imaginez ? Un peuple souverainiste, qui a l’impérialisme sur la conscience sent le pays visé par des plaintes à l’extérieur ? Réfléchira bien s’il ne collabore pas avec des apatrides. Cela a aussi été une énorme perte pour le front.
Toujours dans sa démarche de nuisance, le front se projette dans la sous-région, tantôt c’est :
Le Sénégal même si on apprend que Macky sall n’est pas prêt à céder (mauvais exemple).
La Côte d’ivoire, chez ADO (où il y a possibilité de revirement).
Le Niger Issoufou ne fera pas de troisième mandat ( oui mais il est entrain de tout remporter à la maison de retraite au nom d’une alternance, qui serait son seul bilan. S’il faut brader tout dans le pays juste pour l’alternance, je préfère l’éternité).
Le Mali, dernier exemple à date, avec son robuste imam Dicko qui inspire désormais notre front, et veut même que le peuple de Guinée s’en inspire aussi, tout en oubliant que le FNDC défend une constitution dans la quelle le mandat du président n’est pas arrivé à terme( une tentative de putsch).
On appelle les religieux guinéens à faire comme L’imam Dicko du Mali, même si on sait que les réalités diffèrent. Drôle d’idée ! Mais il faut la proposer quand bien même qu’on sait que c’est impossible chez nous.
Après tout cet échec, le Front National de la Défense de la Constitution, projette dans les prochains jours de reprendre son sport favori, les manifestations de rues. Pendant que la planète entière se bat contre la pandémie du coronavirus, les usurpateurs du front veulent exposés les gens à la maladie. Qui l’aurait crû en avril dernier que ces gens étaient cruels jusqu’à ce point ? Le FNDC mène désormais quel combat ? Qui croit désormais à sa sincérité ?
Le peuple de Guinée a compris que le FNDC mène notre pays tout droit à l’abîme, c’est pourquoi il s’est désolidarisé, en suivant la marche démocratique déclenchée le 22 mars dernier.
Et nous appelons a cet effet, le peu de sympathisants qui les suivent, à rejoindre cette marche pour qu’ensemble nous puisons écrire une autre page de notre histoire.
MOHAMED 2 KALLO
RESPONSABLE COMMUNICATION DU PARTI UMP.