En pleine pandémie, il est plus utile de comprendre les mécanismes que d’exiger des essais cliniques. L’OMS doit accepter ce principe basique et cesser de nous faire tourner en ronds.
Ce Mercredi 03 Juin 2020, L’OMS vient d’annoncer la reprise des essais cliniques sur l’hydroxychloroquine et l’azythromycine qu’elle avait pourtant suspendue il y’a 2 semaines de cela à cause d’une étude publiée dans le lancet et comportant de sérieux problèmes de méthodologie avec des biais de sélection et d’informations mais également quelques facteurs confondants.
Comment avec toutes ces évidences, une telle étude peut être validée et généralisée ?
L’hydroxychloroquine et la chloroquine ont démontré une activité antivirale contre le SARS-Cov2 (virus responsable du covid19) in vitro (dans le laboratoire) mais aussi pendant des études cliniques menées par Prof. Raoult et plusieurs autres chercheurs à travers le monde. Normalement, de telles études seraient aux pires considérées comme génératrices d’hypothèses. Mais de là, à rejeter cette thérapie comme « non prouvée », relève simplement du déni.
L’avantage des ventilateurs dans le covid19 a-t-il été prouvé ? Je réponds immédiatement qu’il n’a prouvé un quelconque avantage dans le covid19. Une étude publiée le 02 Avril vient d’ailleurs de lever toute équivoque en indiquant clairement que les ventilateurs ne semblent pas aider. Alors, pourquoi la clameur des ventilateurs et non celui de l’hydroxychloroquine ?
La santé est avant tout personnelle et respectons les mesures barrières essentiellement le lavage régulier des mains par l’eau et le savon ou le gel hydroalcoolique pour éviter le covid19.
L’utilisation de l’hydroxychloroquine et de l’azythromycine devrait être encouragé car les bénéfices dans ces conditions l’emportent sur les risques et cela est prouvé par le taux important de guéris grâce à cette thérapie en Guinée et partout ailleurs. L’évidence scientifique devrait s’imposer à tous malgré des intérêts en jeu. L’OMS devrait être plus responsable en ne défendant que l’évidence scientifique devant toute autre considération.
Dr Ibrahima Traoré, Dermatologue