350 médecins s’estiment lésés dans les méthodes de recrutement opérées par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire.
Issus de la 54ème promotion de Médecine de l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry, ils fustigent les affinités qui sous-tendent le choix des médecins traitants engagés dans la prise en charge des patients du Covid-19. Selon certains de leurs membres joints par notre rédaction ce lundi, seulement 17 d’entre eux ont à ce jour reçu un appel de l’ANSS.
Et pourtant, soulignent-ils un brin amères, leur liste a été soumise auparavant au Président Alpha Condé. À la faveur d’une récente rencontre avec les membres de l’ANSS, ce dernier a en effet plaidé pour l’augmentation du personnel soignant dans le but d’améliorer l’efficacité de la prise en charge des personnes atteintes du covid-19.
Ayant désormais le sentiment d’être laissés-pour-compte, ces jeunes médecins réclament leur intégration dans le circuit sanitaire afin prétendent-ils de servir leur pays.
Mais leur situation révèle, au grand dam des malades du coronavirus, une friture sur la ligne entre le personnel soignant et les responsables de l’ANSS. Une situation dont se serait bien passé la Guinée. Un pays où le nombre de cas confirmés ne cesse de croître inexorablement.
La rédaction