Le mandat des commissaires à la Haute Autorité de la Communication a pris fin le 10 mars 2020, ces différents représentants étaient issus de différentes associations de presse. A la place des sortants, la structure syndicale (SPPG) a émis le souhait et la nécessité de se faire représenter au sein de l’institution régulatrice de la communication. Dont l’objectif est de représenter l’ensemble des travailleurs de la presse privée.
De par les détails donnés par le secrétaire général du Syndicat Professionnel de la Presse Privée de Guinée (SPPG), Il souhaite que le SPPG soit au centre des prises de décisions, mais ses explications portent à croire que, cette nouvelle équipe est déjà sélectionnée sans son syndicat, d’où la raison du différend qui les opposé à présent, au Ministre de la justice garde des sceaux, conseiller du président de la République chargé des relations avec les institutions républicaines.
«À notre fort étonnement, on appris que le ministre de la justice a décidé de reconduire les anciennes associations».
Dans cette bataille, le secrétaire général du SPPG dit être optimiste et invite le Chef de L’Etat à ne pas entériner la décision du ministre Mamadou Lamine Fofana.
«Comme tout doit être entériné par le chef de l’Etat, nous l’interpellons de ne pas entériner cette décision, qui pourra créer des frustrations. Parce que, toutes les décisions de la Hac sont prises sans nous. La seule structure qui peut représenter les journalistes c’est le syndicat professionnel de la presse privée de Guinée (SPPG). Mais le ministre ne veut pas nous écouter. Durant ces trois dernières années, il y avait des associations qui étaient sur le terrain, c’est le cas du syndicat SPP », a indiqué Siddy DIALLO S/G du SPPG, de par ces mots il sollicite l’implication du PR.
Parmi les cinq (5) places octroyées aux associations de presse à la HAC, le syndicat réclame une. À l’image des HAC d’autres pays dit notre interlocuteur, comme la France, le Bénin et autres, il confie que, les journalistes sont les intéressés et regrette la place qu’occupe les patrons de médias en Guinée, pour se faire entendre il dit ceci
«Chez nous, il n’y a que les patrons qui sont à la HAC, on ne peut pas accepter que la même chose continue », a indiqué Siddy DIALLO.
La Haute Autorité de la Communication (HAC) est un organisme qui a pour rôle de soutenir et de médiatiser en vue d’éviter le contrôle abusif des médias par le gouvernement, mais aussi d’éviter la manipulation par quiconque de l’opinion publique à travers les médias. Pour ce rôle, le syndicat professionnel de la presse privée sollicite l’implication du président de la République.
Maké FOFANA