Les responsables de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ont organisé une conférence de presse ce mercredi 05 février 2020, dans les locaux de leur siège. Objectif, expliquer à l’opinion les voies et moyens prises pour faire face au couplage des élections législatives au référendum, pour la consultation sur l’adoption d’une nouvelle constitution le 01 mars 2020.
Au nombre des dispositions prises, nous avons entre autres : le recrutement et la formation des membres des bureaux de vote. «Ces personnes vont provenir de la CENI, de la société civile, mais également des partis politiques engagés dans le processus électoral. Et la même qui concerne les CACV présidées par les magistrats, des administrateurs également des représentants des partis, engagés dans le processus électoral. Voilà un ensemble d’actes et d’activités que nous allons mener ou continuer à mener jusqu’au scrutin et même au-delà», a affirmé Me Kébé.
Sur le report des élections législatives qui étaient prévues pour le 16 février, le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante a évoqué au cours de la rencontre, plusieurs facteurs, techniques et logistiques qui ont poussé son institution à déposer deux requêtes à la cour constitutionnelle.
L’une pour des causes logistiques, techniques et sécuritaires. Et l’autre pour leur permettre dit-il d’avoir une période de distribution des cartes pour une durée de 15 à 20 jours avant le scrutin.
« Nous avons sollicité et obtenu de la cour constitutionnelle qu’on nous donne quinze (15) jours de plus. Cet arrêté est tombé, et nous avons saisi le président de la République. Une demande allant du sens de l’organisation des élections le 01 mars. Effectivement, le décret est tombé, nous aussi nous sommes en train de travailler dans ce sens-là», a martelé Maître Salif Kébé.
Dans la même logique de dialogue avec les hommes de médias, il a aussi ajouté que la restructuration des données de base a beaucoup évolué.
Pour la tenue des législatives le 1er mars, la CENI par la voix de son président s’avoue qu’ils sont prêts pour répondre à l’attente des électeurs, si toute fois le gouvernement s’acquitte du matériels qu’il a à fournir. Et n’a pas oublié d’évoquer que le budget électorale connaîtra une légère augmentation.
«On n’a pas à aller faire de nouveau recensement. De nouvelle révision et venir faire de nouveau traitement. Nous avons déjà les instruments qu’il faut pour faire toute forme d’élection. S’il s’agit de consultation nationale, dans notre base de données nous pouvons le faire», assure-t-il.
En outre, «Toutes ces opérations ne vont pas être reprises pour le référendum, il n’y a que quelque trois éléments qui rentrent en ligne de compte pour le référendum. 1-les urnes de surplus. 2-les bulletins, le troisième c’est les procès-verbaux», nous a indiqué Maître Salif Kébé.
Maké FOFANA