« J’ai vécu, malheureusement, ces tristes événements ici au centre de traitement de Donka, où je me trouve depuis plus de deux semaines. Pendant que j’écris, les ambulances sont arrivées dans la cour pour chercher le corps du désormais ancien président de la CENI.
Que Dieu ait leurs âmes, lui et mon grand Mory. Par ailleurs, permettez-moi de dénoncer ici, le laxisme dans la prise en charge des malades. Étant fataliste, je dirais qu’on ne meurt jamais avant son jour. Mais pour le cas de mon grand, il a manqué d’assistance de la part des médecins.
Arrivé souffrant, il a fait une crise de 18h à 21h, sans bénéficier de la moindre assistance des médecins. Personnellement, je suis arrivé dans sa cabine, sans savoir que c’est lui, à 21h, juste après son décès. Il faut que l’État prenne ses responsabilités contre ceux qui sapent ses efforts. »
La rédaction