Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée a tenu une assemblée extraordinaire ce jeudi 30 janvier 2020 à Conakry. Au cours de laquelle son Secrétaire Général a au nom des représentations de sa structure, fait appel aux enseignants en grève de maintenir et renforcer le cap. Afin d’aboutir à l’obtention des compléments financiers de L’Etat, dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie et du travail de ces hommes de craie du pays. Cette assemblée était fondamentalement basée sur les dénonciations.
Requinqué dans ses propos, Aboubacar Soumah, dénonce des actes allant dans le sens de ternir l’image de son combat. Fort dans ses dits, il déclare avoir pris des contres mesures pour le renforcement de sa position dans le suivi de la grève qu’il a déclenché le 9 janvier 2020.
L’une des raisons de la poursuite de la grève du SLECG d’Aboubacar Soumah, est dit-il, le fait qu’il soit surpris par un communiqué, qui invite toutes les structures syndicales de l’éducation, à une rencontre à la fonction publique. Autour du point deux du protocole signé le 10 janvier 2019 entre sa structure syndicale, USTG et le Gouvernement.
« Ce communiqué lorsque nous l’avons analysé, nous nous sommes dit que, c’est une violation de principe. À la signature de ce protocole, nous avons exprimé notre opposition à la participation de ces syndicats à toute forme de négociations. C’est ce qui avait été dit et nous avons signé ce protocole d’accord », affirme-t-il.
Ensuite : « Nous avons jugé que, c’est une irresponsable notoire du Gouvernement de négocier avec des éléments, qui ne sont pas signataire du protocole. Et surtout, négocier avec les camarades qui sont exclu du SLECG» A fustigé Aboubacar Soumah
Les enseignants présents à cette rencontre rejettent en bloc l’accord conclu entre le Gouvernement et les Syndicats présents à la table de négociation le mardi 28 janvier 2020.
Par ailleurs, il a exhorté les enseignants à bouder les classes jusqu’à satisfaction de leurs points de revendications « En tant que les deux points que nous avons demandé, une proposition n’est pas faite autour des huit millions et que les contractuelles ne sont pas engagés, la grève continue», a-t-il conclu
Maké FOFANA