Jeudi dernier, le député de la mouvance présidentielle était chez les syndicats transporteurs de Matoto dans le cadre d’un entretien suite aux dégâts qu’ont connus ceux-ci. Et lors des discussions, Damaro a invité les syndicalistes à former des brigades de surveillance. Une déclaration qui aurait été mal interprétée d’après ses dires.
Lors de l’assemblée générale hebdomadaire du parti au pouvoir ce samedi 25 janvier, Amadou Damaro Camara, député du RPG-arc-en-ciel est revenu sur ses propos qui ont été diversement appréciés sur les médias et réseau sociaux.
Revenant sur ses déclarations, le chef de la majorité parlementaire affirme qu’il a plutôt parlé de brigades, contrairement à ce qui lui a été attribué comme propos.
«J’ai dit de former des brigades, je n’ai pas dit de former des milices. J’ai dit de surveiller leurs biens et de ne pas s’attaquer à quelqu’un ; et que même s’ils arrêtaient quelqu’un de le conduire aux autorités qui sauront ce qu’ils vont en faire. Je n’ai pas honte de l’avoir dit, je le dis et je le répète et ce que j’ai dit, c’est qu’il ne faut pas provoquer la guerre. Si on connaissait les conséquences de ce qui s’est passé au Libera, en Côte d’Ivoire, en Sierra Leone, on ne peut pas souhaiter la guerre dans notre pays. Tous les autres sont venus en Guinée, nous on n’a pas où aller», se défend honorable Amadou Damaro Camara.
Dans une phase offensive contre les détracteurs du pouvoir Condé, le député a aussi accusé le leader de l’UFDG d’instrumentation d’une «forte communauté guinéenne» afin de les opposer aux autres. Et cela dit-il, ils n’accepteront pas cette «politique diabolique», prévient-il avant d’inviter d’ailleurs leurs militants à la retenue, à la culture de la paix et au respect de l’Etat.
Mariam KANTÉ