Ils l’ont fait savoir ce mercredi 15 janvier, lors d’un point de presse convoqué par la corporation à leur siège de la minière. Où une déclaration a été lue par le secrétaire général du syndicat. Une décision prise pour la cause de non satisfaction des points de revendications formulés dans le préavis de grève du 20 mars 2019.
Parmi ces revendications nous avons entre autres : la limitation du nombre de sociétés grossistes répartiteurs évoluant en Guinée.
L’installation et le fonctionnement de la brigade de répression médicrime pour assurer la fermeture de vente de faux médicaments par les non professionnels dans les marchés et le long des routes.
La réinstallation soutenue des pharmaciens à l’intérieur du pays.
Cependant, vu que ces revendications n’ont pas été satisfaites par les autorités gouvernementales et de faire respecter les statuts et règlements qui régissent le secteur, les organisations professionnelles de la pharmacie décident «de déclencher une grève de trois jours à compter du lundi 20 janvier, par la fermeture des officines privées sur toute l’étendue du territoire national», a affirmé docteur Mohamed Manizé kolié le Secrétaire général du syndicat.
Ils dénoncent aussi la gestion très opaque des conteneurs de faux médicaments organisés d’après eux par l’administration du ministère de la santé. Ensuite, ils considèrent que les importations massives de faux médicaments pendant les périodes d’évaluation relèvent d’un acte de sabotage savamment mis en place pour les efforts de l’assainissement du secteur pharmaceutique.
Maké Fofana