Le Premier Ministre Kassory Fofana, dans le cadre des consultations nationales, était ce jeudi à l’Assemblée Nationale. Il a été reçu par Claude Kory Kondiano, président de l’institution. En compagnie d’autres membres de son gouvernement, les deux hommes ont largement échangé sur le déroulement des prochaines élections législatives et la nécessité de l’adoption d’une nouvelle constitution.
Au cours de cette rencontre entre l’émissaire du chef de l’Etat et le président du parlement Guinéen, deux sujets étaient sur table. Il s’agit de l’organisation des élections législatives courant 2019 et la proposition d’une nouvelle constitution. Au sortir de 2 heures d’échanges, Claude Kory Kondiano, a rassuré le Premier Ministre quant à la tenue d’une élection transparente et paisible.
« Les élections à venir, la position de tous les intervenants était qu’il faut faire en sorte que nous puissions avoir les élections dans la date approximative qui a été fixée par le pouvoir exécutif. Dans les détails, nous avons proposé une démarche pour faire en sorte que ces élections soient propres, crédibles et se passent sans pression d’où qu’elles viennent. L’essentiel qu’elles soient propres et crédibles », promet-il.
S’agissant du deuxième point de la rencontre, le Président du parlement, estime que l’adoption d’une nouvelle constitution pour le pays ou le maintient des textes d’une législation, dépend de l’évolution du pays.
« En ce qui concerne la constitution, conformément à l’article 51 de la la constitution de 2010, le Président de la République est autorisé par cette constitution à organiser un référendum pour consulter le peuple sur le contenu de la constitution. La constitution qui a été adoptée en 2010 a fait son temps. Il n’y a pas un seul pays au monde où ceux qui sont chargés de la rédaction d’une constitution, la rédige, cette constitution est promulguée et rentre en vigueur et qu’elle reste là toute la vie durant, ce n’est pas possible », précise Claude Kory Kondiano.
Tout comme l’équipe du parlement, le chef du gouvernement élargit son terrain de discussion. Ainsi, les représentants des institutions nationales du pays devront à leur tour, être consultés.
Mariam KANTE