Ouverture ce mercredi 28 août à coyah, d’une formation axée sur les risques de communication en période d’urgence sanitaire. Une trentaine de journalistes concernés ont pris part à la formation. Durant trois jours, plusieurs questions vont être débattues pour mieux outiller les hommes de médias sur les mécanismes de traitement et de diffusion des informations en période d’urgence sanitaire.
Ils sont une trentaine de professionnels de différents médias à prendre part à cette formation. Elle va permettre aux participants de s’approprier des techniques basées sur les risques liés à d’éventuelles crises sanitaires.
<< Cette formation s’inscrit dans le cadre du projet « Perpline » qui vise, à renforcer la capacité des services d’application de la loi, aux futures épidémies en Guinée. C’est à dire le ministère de la sécurité et de la protection civile, et le ministère de la défense, à être plus apte pour la riposte d’urgence sanitaire. Ce projet est la conséquence de la maladie à virus Ebola. A l’arrivée de cette maladie, on s’est rendu compte qu’on était pas prêt, tant sur le plan de la riposte que sur le plan de la communication >>, indique Guy COUMBASSA, Senior Communication de l’OIM.
Les hommes de médias, ont joué un rôle important lors des crises sanitaires que le pays a traversé ses dernières années. C’est pourquoi, les évoluants dans le secteur de la santé, entendent à travers cette formation, continuer les actions, pour réagir contre toute épidémie qui se présente dans le pays.
<< La Guinée a fait face ces dernières années, à plusieurs épidémies comme le choléra, la rougeole, la fièvre jaune pour ne citer que celles-ci. Mais la plus grave crise sanitaire qu’on a connu à travers le pays, a été la maladie à virus Ebola entre 2014 et 2016. Il n’est de secret pour personne, le rôle qu’a joué les hommes de médias et les services d’application de la loi, dans la lutte contre cette maladie qui, malheureusement est la plus meurtrière dans le monde. Il n’en demeure pas moins de reconnaître quelques erreurs de communication dans cette lutte >>, explique Sory 2 KEIRA, chef de département communication de l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire.
Les participants de leur côté, se réjouissent de la tenue de cette formation et promettent de s’impliquer davantage dans le travail qui est le sien.
<< A la fin de cet atelier, on s’attend à mieux communiquer en période de crise de santé et j’espère que je pourrai passer des messages concis, pour que les communautés appréhendent facilement les risques dans leurs localités. Pour le compte de ce premier jour, en terme de formation, je suis plutôt satisfait de la prestation des facilitateurs. Les échanges sont riches et ça se passe bien >>, affirme Hadiatou BARRY, journaliste santé à la RTG.
Aucours de cette formation de trois jours, les hommes de médias, vont échanger sur les stratégies et les techniques de communication à adopter pour mieux faire face aux éventuelles crises sanitaires dans le pays.
Mariame DIALLO