En 2019, plus de deux millions de guinéens, vivent en Cote D’ivoire, selon le Conseil des Guinéens Résidents au Pays, CGCI. Ils sont repartis sur toute l’étendue du territoire. De la vente des fruits dans les rues au transport, ils se retrouvent presque dans toutes les activités socio-professionnelles. Avec la loi ivoirienne, ces compatriotes sont souvent reprochés d’infractions d’ordre social.
Des millions de guinéens vivent en Cote D’ivoire, Pays de l’Afrique de l’Ouest. En 2017 sur initiative du Chef de l’Etat, Professeur Alpha Condé, le Conseil des Guinéens de l’Etranger a été installé dans de nombreux pays. A Abidjan, la cellule est basée dans la Commune d’Ajamé située au nord du quartier Plateau. Son président Sekou Kaba, a pour mission principale ‘’d’unir ses compatriotes’’ résidents au Pays de la lagune. D’abord il les dénombre et explique leur répartition sur le territoire ivoirien.
« Nous estimons que nous sommes au moins 2.000.000 de guinéens vivants en Cote d’Ivoire, sinon plus. Nous sommes organisés de sorte que nous avons soixante (60) bureaux, 52 bureaux à l’intérieur du Pays te 08 bureaux à Abidjan », informe Sékou KABA.
En cote d’ivoire les guinéens sont presque dans toutes les activités socio-professionnelles. Cela fait qu’il y a moins de ‘’chômeurs parmi eux’’, poursuit le président du Conseil des Guinéens résidents au pays.
« Nous sommes nombreux dans le transport, la ferraille, la friperie, la vente des fruits dans la rue. Les guinéens sont aussi très nombreux dans la tapisserie, la menuiserie, l’électricité, bref, nous sommes dans tous les domaines ».
Sur le sol ivoirien, beaucoup de guinéens entre en porte à faux avec la loi. Ils sont généralement reprochés des infractions d’ordre social, fait savoir le sieur KABA.
« Les infractions c’est la violence faite soit aux femmes, soit aux enfants. Nos compatriotes font venir des enfants du Pays, sans prendre les précautions nécessaires. Et souvent quand il y a un problème, ils sont convoqués soit par les ONG, soit par la brigade des mœurs »,
Au siège du conseil, nous avons aussi rencontré des artistes d’origine guinéenne. Chaque vendredi ils se retrouvent dans la salle de réunion pour ‘’discuter’’ de leur ‘’Art’’.
Mais le conseil des guinéens résident en Cote D’ivoire n’est par reconnu par certains compatriotes, que nous avons approchés. Ils soutiennent eux, que « l’organe est politique ».
Abdoulaye Sadio DIALLO, de retour de Cote D’ivoire, pour Inquisiteur.net