Le Ministre de l’Information et de la Communication, a reçu ce mercredi 28 Août 2019, les représentants des organisations professionnelles des médias privés de Guinée. Objectif, remettre au ministre, un mémorandum signé par l’ensemble des médias, afin d’attirer l’attention des l’autorités sur les multiples interpellations dont font l’objet ce derniers temps, des journalistes. La délégation était conduite par le Secrétaire Général du Syndicat des Professionnels de la Presse Privée de Guinée (SPPG).
Devant des cadres du ministère de l’Information et de la Communication, Sidy Diallo, Secrétaire Général du Syndicat des Professionnels de la Presse Privée de Guinée (SPPG), a fait le point sur la situation des journalistes, récemment interpellé dans l’exercice du métier.
<< Ce mémorandum qui avait été lu devant la Haute Autorité de la Communication, est un mémorandum signé donc de toutes les associations professionnelles. Ce sont ces associations qui nous sont mandatées de venir déposer ce mémorandum chez vous monsieur le ministre de l’information et de la communication. Et vous savez, il faut aussi que l’exécutif soit bien imprégné, soit informé sur le contenu de ce mémorandum de façon générale qui tourne autour des difficultés auxquelles si on peut dire ainsi, la presse Guinéenne notamment les médias privés, sont confrontés aujourd’hui >>, a déclaré Sidi Diallo.
Le ministre de l’information et de la communication pour sa part, a encouragé la formation des hommes de médias pour le professionnalisme dans le métier. Amara Somparé, a une fois pris l’engagement devant la délégation de la presse, de faire respecter la Loi 002 portant liberté de la presse en Guinée.
<< Je voudrais tout d’abord vous remercier pour la démarche qui témoigne de l’attachement et de la considération que vous portez au rôle du département en charge de l’information et de la communication. La réponse que nous avons jugé nécessaire de déployer, c’est le renforcement des capacités, c’est la formation, la sensibilisation. La formation du côté des professionnels des médias pour leur permettre de mieux s’approprier des dispositions légales de la loi L002 sur la liberté de la presse, et la sensibilisation du côté des acteurs publics >>, affirme le ministre.
À signaler que depuis un certain temps, des journalistes sont convoqués à la DPJ en lieu et place de la Haute Autorité de la Communication d’où l’inquiétude des associations professionnelles des médias.
Maké FOFANA