Le gouvernement Guinéen à travers son ministère des travaux publics, vient de construire des passerelles à Dabondy et à Koloma, deux points respectivement situés sur la route fidel castro et celle du prince. Sur les chantiers, les travaux d’installation qui ont démarré dans la nuit du vendredi au samedi, vont au bon train. L’entreprise METAL PLUS, en charge des travaux, fait la navette entre Dabondy et Koloma. Malgré, elle rassure que les travaux prendront fin dans un bref délai pour la mise à disposition rapide des deux infrastructures routières.
<< Comme vous le constatez, les travaux avancent très bien. Depuis la nuit du vendredi au samedi, nous avons posé les tabliers de la passerelle de Koloma et dans la nuit du samedi au dimanche, nous avons aussi posé ceux de Dabondy. Et aujourd’hui, nous sommes en train de monter les gardes du corps des escaliers et faire la finition, c’est-à-dire le référage systématique, procéder au dernier réglage et remettre le bijou à qui de droit >>, a laissé entendre Ibrahima Sory Camara, directeur technique de Métal Plus.
Ce projet de construction de passerelles et l’installation des murettes autour des marchés situés aux abords de routes, s’inscrivent dans le cadre de la prévention des accidents de la circulation dans des points stratégiques sensibles aux accidents. Chose qui satisfait déjà les populations riveraines.
<< La mise en place de cette passerelle ici à Koloma, est une bonne chose parce que ça donne plus de sécurité aux usagers et réduit le taux d’accident chez les piétons surtout. Je souhaite qu’ils achèvent rapidement les travaux pour que nous sortions de ce calvaire >>, affirme Ibrahima Baldé, un étudiant rencontré de passage sur les lieux.
La construction des passerelles étant une mesure sécuritaire dans le trafic urbain, doit permettre aux piétons d’éviter la traversée entre les automobilistes. Ils doivent permettre de protéger les piétons des accidents et aussi, réduire les embouteillages aux alentours des marchés. Il reste à savoir si la population va bien renoncer aux anciennes habitudes dans la circulation pour emprunter ces passerelles.
Mariam KANTÉ