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BOFFA – Des communautés villageoises dénoncent la prolifération des mines et sociétés de pêches "illégales" sans retombées sur leurs localités

@Colombo by @Colombo
juin 25, 2019
in Société & Environnement
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Dans la préfecture de Boffa, des communautés villageoises dénoncent la prolifération sans intérêt des sociétés minières et de pêches dans leurs localités. A ce jour, ils affirment constater l’existence de 4 sociétés minières dans la zone et 67 bateaux de pêches dans les eaux de Fatala. Selon les habitants, ces sociétés impactent négativement leur vie et leur environnement sans aucune retombée.
A en croire aux révélations d’un ressortissant du district de Yenguissa, la présence des sociétés minières dans leur localité, créé aujourd’hui d’énormes problèmes environnementaux.
<< Les mines menacent réellement nos communautés. Quatre sociétés minières évoluent aujourd’hui dans la zone couvrant une partie de la commune urbaine de Boffa et les communes rurales de Tamita et Lisso. Il s’agit de Chalco, Chec, Kimbo et Eurasiens ressources >>, affirme Ben Oumar Sylla, un fils du terroir.
Selon cette même source, une autre société nommée Kimbo qui appartiendrait à un certain Seydouba Bangoura, est entrain d’aménager une voie ferroviaire de Fria au port de Guèmèyiré dans Boffa. Cette société aurait mal indemnisé les populations impactées par ses travaux. Le cabinet recruté aurait fait la compensation incitatrice par corruption à travers des billets de banque avec la complicité de la mairie de Tamita.
<< Les citoyens impactés, n’ont pas reçu les montants reflétant la valeur de leur terrain et plantations détruits >>, précise-t-il.
Concernant la prolifération des bateaux de pêches dans les eaux de Fatala, ce ressortissant de Yenguissa, dénonce la destruction abusive des espèces marins par les sociétés de pêches pour la plupart illégale.
<< A ce jour, plus de 5 sociétés de pêches toutes chinoises sont installées le long de la Fatala et certaines pêchent illégalement sans licence en complicité avec des autorités préfectorales et CNSP. 67 bateaux sont en activités en mer seulement, mais c’est seulement 5 qui ont l’autorisation avec licence. Ils pêchent toutes sortes de poissons et d’autres produits avec des filets interdits par la législation guinéenne en matière de la pêcherie >>, nous confie Ben Sylla.
Ces sociétés, en plus de leur refus de revendre le poisson aux communautés locales, seraient aussi entrain de surexploiter les employés Guinéens.
<< Elles vendent les poissons aux femmes et autres citoyens de la communauté quand c’est pourrit. Elles surexploitent les employés de 6h à 18h parfois jusqu’à 21h selon l’heure du débarquement à 20.000GNF par jour >>, informe ce ressortissant.
A ce jour, nombreuses sont des communautés villageoises de Boffa, qui ne disposent pas d’eau potables. Et aucune ne se montre sensible à la situation.
<< Elles ne font aucune action en termes de développement dans la communauté et le problème d’eau potable constitue la principale préoccupation de la population de Guèmèyiré et Khoumbadantè (les villages où sont basées ces sociétés de pêches) dans le district de Yenguissa. Le bidon de 20 litres d’eau potable est vendu entre 3000 à 5000 GNF. Les chinois refusent de creuser même un puits amélioré à plus forte raison un forage malgré la demande faite par les villageois. Quand tu demandes les chinois, ils répondent le « Haut lieu » >>, témoigne Ben Oumar.
A ces problèmes, se joint les multiples conflits domaniaux favoriser par l’installation des sociétés.
<< Les conflits domaniaux divisent aujourd’hui les communautés et les familles. Ce sont les dossiers les plus récurrents actuellement au tribunal de Boffa. Des guinéens nantis ont envahi les villages de Soumbouyadi, Yenguissa, Kèlèyah,Guèmèyiré, Kafiliyah, Mawondé, Bantan, Dontèrêt, bref, tout le long de Fatala pour acheter des domaines à vil prix à nos parents pour et les revendre à des milliards aux chinois et aux miniers souvent sans l’accord des membres des familles. Aussi des domaines agricoles des communautés sont vendus consensus >>, dénonce-t-il.
Pour ce ressortissant de Yenguissa, ces ventes « illégales » sont entretenues par le directeur préfectoral de l’habitat de Boffa. Ce qui aujourd’hui, divise les familles et les communautés devenues par le fait, des belligérants et dont les terres cultivables sont désormais transformées en carrière de granites par différentes sociétés.

 
 
 
Mamoudou Babila KEITA

Tags: Boffacommunauté villageoiseFatalaGuinéeminespêchessociétésYenguissa
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