La conférence hebdomadaire des ministres se poursuit à Conakry. Ce lundi, c’était au tour du ministre d’État de l’environnement et des eaux et forêts d’étaler les acquis de sa gouvernance à la presse. Dans cet exercice, Oyé Guilavogui, en plus des actions réalisées dans le domaine de l’environnement a relevé les défis auxquels son département est confronté. Des perspectives ont été également données pour la sauvegarde de l’écosystème Guinéen.
La Guinée un scandale naturel, regorge d’importantes potentialités favorables aux ressources biologiques et forestières. De par les chiffres, 13.188.000 hectares soit 53,63% du territoire national, dont 1.140.000 ha de domaines classés. Une vingtaine de sites protégés, une faune sauvage de 1.117 espèces d’insectes, 260 espèces de mammifères, 518 espèces d’oiseaux, 140 espèces et reptiles et 76 espèces d’amphibiens.
Au vue de la répression de l’homme sur la nature et ces espèces en voie de disparition, le ministre Oyé parle des actions qui tournent principalement autour de 4 axes d’interventions pour la matérialisation environnementale de la politique de la troisième république.
<< L’élaboration des instruments pour assurer une gestion durable des ressources naturelles, le programme d’action national de lutte contre la désertification de février 2012, le code de protection de la faune sauvage et la réclamation de la chasse en 2018. Enfin, la stratégie nationale de réduction des risques de catastrophes.>>
Poursuivant, le ministre ajoute la création des corps des conservations de la nature et la restructuration de l’administration de la diversité biologique, des aires protégées et des eaux, afin d’assurer une performance dans la gestion des ressources floristiques et fauniques. Pour la gestion des ressources naturelles, le département dit avoir recruté et assermenté 2575 cadres et agents. Malgré, la répartition par ratio : Un agent pour 10km carré, reste insuffisant.
L’amélioration du cadre de vie, la gestion des catastrophes et des urgences environnementales, sont entre autres les actions phares du gouvernement en faveur de l’environnement. Cependant, Oyé Guilavogui, reconnaît les défis auxquels est confronté son département. C’est pourquoi, il envisage la mise en place d’un système d’alerte précoce, la protection des têtes de sources d’eau, et plus reboisement.
Maké FOFANA