À l’heure où les nuages semblent sombres pour l’industrie du disque, les nigérians ont trouvé une terre propice pour l’écoulement de leurs oeuvres et la promotion de leurs musiques à travers les scènes de concerts et festivals. Conakry est sans nulle doute le nouveau paradis de destination de la musique nigériane. De Davido à Tecno, les jeunes générations gobent sans rien comprendre les paroles et les mélodies des stars du nigéria. C’est la mode dans les clubs et bars de conakry, la musique nigériane est au top.
Après les promoteurs guinéens, c’est au tour des artistes guinéens de se coller aux artistes nigérians pour espérer une promo internationale en vain.
Après une bonne dizaine de milliers de dollars américains pris avec Azaya, c’est au tour de l’homme aux pieds magiques, le concepteur du « Dödö », d’être la nouvelle victime de Yemi Aladé.
Selon Abraham Sonty, il aurait galéré un mois au Nigéria pour négocier un featuring à 11 500 $ à part les frais connexes et autres qui totalisent l’opération à 30.000 $. Cependant, le morceau n’étant pas jusque là enrégistré, Koundou Waka explose sa colère dans les médias. Pour l’artiste, une grosse arnaque qu’il ne compte plus régler à l’amiable. Il a mis ses gants de boxeur et Yami Aladé est dans son ring en face.
Ce projet de featuring prend des allures d’escroqueries, alors que Yami Aladé vient de s’offrir au public de Conakry dans un festival. Au même moment, le goupe Instinct Killers, fait la courbette à Davido pour arracher un featuring après la dédicace de leur album non disponible encore sur le marché.
La question reste ouverte: Conakry est elle la nouvelle aubaine pour la musique nigériane en plein essort ?
AmonHotep Béa