La 11ème édition de l’événement littéraire les « 72 heures du Livre » a débuté mardi 2e avril 2019, au Centre Culturel Franco Guinéen. Placé sous le thème »Livres et Images », ce rendez-vous du livre a eu pour pays invité d’honneur la république du Mali. D’où la présence des écrivains maliens pour représenter leur pays.
Parmi la panoplie, figure une écrivaine, romancière et nouvelliste Fatoumata Keita
« C’est un sentiment de gratitude, de grande reconnaissance envers la Guinée qui est un pays frère (…) Je pense que les mots qui sont les miens, sont des mots de remerciements, de reconnaissance pour cette coupe de fraternité que la Guinée a tendu au Mali. Dans une période comme ce que notre pays est entrain de traverser, qu’un pays frère se préoccupe de nous, pour nous mettre dans un événement qui est la fête du livre, du savoir », se réjouit Fatoumata, toute souriante.
Dans le stand de l’OMEL, l’exposition est riche et variée. Des ouvrages locaux et étrangers, attirent les visiteurs. Ce qui réjouit l’écrivaine car dit-elle, la littérature africaine et celle Malienne en particulier, se fait marquer par des jeunes et femmes qui se mêlent à la danse.
« Au Mali, il y a beaucoup de femmes qui écrivent. Nous avons aussi des jeunes de moins de trente et vingt ans qui ont aussi commencé à écrire et sur divers sujets notamment, sur la femme, la scolarisation des filles… C’est un grand mouvement qui s’est levé et je pense qu’il ira loin », témoigne la littéraire.
L’événement les 72h du livre, permet d’approcher les auteurs et leurs livres du public, aussi créer des cadres d’échanges entre lecteurs et auteurs. Pour cela donc, Fatoumata Keita, invite les jeunes à pérenniser de telles organisations.
« Dans nos écoles il y a peu de savoir maintenant. Le savoir se complète dans des conférences qu’on peut suivre, les moteurs de recherches que nous connaissons et dans les livres aussi avec les auteurs. Donc, si nous avons un événement qui met dans le même espace, le livre, son auteur et ses lecteurs, des espaces de débats, d’échanges, de promotion, de diffusion du livre, ça doit être salué », conclut Fatoumata Keita.
Mariam KANTÉ