Le festival international de musique pour l’environnement aura lieu les 28, 29 et 30 juillet prochain au Burkina fasso. Ce festival qui est à sa première édition, connaîtra des activités comme : le reboisement des espèces d’arbres en voie d’extinction, des expositions, des prestations théâtrales sur la protection de l’environnement, entre autres…
C’était au cours d’une conférence de presse tenue le 15 juin dernier que le comité d’organisation a annoncé les couleurs de ce rendez-vous musical qui vise à sensibiliser davantage les populations à protéger et restaurer notre écosystèmes. Cette première édition est placée sous le thème: « Protection de l’environnement dans un contexte sécuritaire difficile : défis et perspectives« .
Ce festival, est l’initiative d’un artiste engagé pour la cause de l’environnement. Le reggaeman Ibrahim Simporé alias Ras Simposh, est en collaboration avec l’association African Child project dans le cadre de cette organisation pour promouvoir la lutte contre le dérèglement climatique.
<< Cette première édition a pour credo l’éveil des consciences de la masse vis-à-vis de la protection de notre patrimoine géologique, animal et floral. Le défi à relever est d’amener la population à une prise de conscience collective dans la protection de l’environnement, parce que très peu de personnes prennent la cause environnementale comme un problème majeur >>, déclare Ras Simposh, l’initiateur du festival.
A l’instar des autres pays africains, le Burkina Fasso perd chaque année plusieurs superficies de forêt, sous l’effet des activités humaines. Ainsi, il est nécessaire voire même indispensable d’interpeller les populations sur les dangers que court notre environnement à travers la dégradation de la nature.
<< Le Burkina Faso perd chaque année environ 50 000 hectares de forêts. Pourtant, avec nos activités de reboisement, nous ne récupérons que 10 000 hectares. Donc, pour cela, des actions sont entreprises pour renverser la tendance et améliorer le taux de survie de nos plants. Donc, toute initiative et tout acte allant dans le sens de la préservation de l’environnement est la bienvenue et nous soutenons les artistes à aller dans ce sens pour la sensibilisation >>, invite Bertrand Tapsoba, inspecteur général des Eaux et forêts.
Il faut préciser qu’au-delà des activités énumérées plus haut, il y aura des repas communautaires et un concert live afin de donner une touche particulière à ce festival vital pour l’environnement qui est à sa première édition. Le Burkina devient ainsi le pionnier de cette autre forme de lutte contre le réchauffement climatique dans la sous-région ouest africaine. L’initiative au vue de sa portée, doit s’étendre dans l’avenir à d’autres pays pour d’actions citoyennes en faveur de la protection de l’environnement.
Moussa KEITA