Le président en chef du village est à l’aise dans ses « bottes » quant on lui fait des honneurs ironiques. Culte de la personnalité, applaudissements fantaisistes, génuflexions, louanges comiques, histoires montées de toutes pièces par les « griots et troubadours » de conakry…voilà ce qui excite « l’octogénaire-prémier » des rivières du sud.
Au moment où les fanfares révisionnistes et leurs suites de « fouteurs de troubles » tympanisent les citoyens au sujets de l’impossible 3ème mandat, l’Université Général Lansana Conté de sonfonia vibre sur les ondes de la « démagogie » ignorant ses problèmes d’infrastructures et d’équipements de pointe.
Vendredi matin, autoroutes, routes, ruelles sont bloquées par les « forces du désordre ». Raison évoquée, « l’octogénaire-chef » doit se mouvoir vers l’université de sonfonia. Sur les lieux, le rectorat s’affaire, les étudiants sont instruits par l’administration de garder la zen attitude.
Parce qu’on garde encore en mémoire de latitude des étudiants au palais du peuple quand ils avaient hué le chef du village pour ses promesses non tenues notamhué, <<Un étudiant, une tablette.>>
Une raison pour le rectorat deste rester dans le suspens, les coeurs battent forts et soudain, le son des sirènes du « protocole » sifflent l’arrivée du chef du village souriant tel un « rappeur de la new school » face à une foule de fans : Que le spectacle commence!
Après les discours « élogieux », on passe aux choses sérieuses. Le chef du village est décoré tel « les murs d’un vieux salon » du titre de docteur (honoris causa). Par coutume, ce titre est dédié aux personnes qui se distinguent dans leurs domaines d’activités.
Quelle arnaque? Quelle farine pour « l’intélligence » du guinéen? Je dirais même quel « mensonge »?
Le chef du village ne veut pas se distinguer des dictateurs africains perchés au pouvoirs à vie pour échapper à la justice. Par conséquent, il ne ressemble pas au « docteur honoris causa » mais plutôt au docteur « Horreur de causa » docteur « 110 morts de bambéto », docteur « horreur du dictat », docteur « horreur de kipé 2 », de koloma et corollaires, mais le plus cool des pseudonymes collés au « vieux octogénaire » en chef, serait Docteur « l’horreur » de causa.
Dans un pays « malade », grabattaire comme le notre, tout docteur nous sauverait la vie sauf Docteur « horreur de causa » et « pro faussaire de kaporo rails ». Un conseil, laissez le « vieux père » partir en paix à la rétraite pour siroter le bon vin de la forêt faible du ziama s’il reste encore quelques palmiers que les chinois auraient oublier d’abattre.
Ne venez pas me moraliser ou rager sur mon dos. Camarades salut!!!
Amonhotep Béavogui