Depuis bientôt vingt quatre heures, une nouvelle faisant état d’une menace d’attaque terroriste se distille au sein de l’opinion publique, notamment par voie de presse. Il s’agit bien évidemment d’une info dite « alerte » du département fédéral des affaires étrangères de la Suisse. Même si l’annonce n’indique aucune période précise pour ce risque d’attentats terroristes en Guinée, elle évoque cependant des indices qui ont attrait à la situation actuelle du pays.
« Depuis le coup d’État de septembre 2021 mené par des éléments de l’armée, un gouvernement de transition est en fonction. La situation reste tendue. Des manifestations, des grèves et des débordements violents se produisent, surtout à Conakry. Les manifestations et les rassemblements étant interdits, on peut s’attendre à ce que la police fasse usage de la force pour y mettre fin. À plusieurs reprises, des personnes ont été tuées ou blessées lors de manifestations. Des cas d’incendies volontaires et de barrages routiers ont également été signalés.
Certains indices laissent penser que des groupes terroristes venant de la région du Sahara ont étendu leur rayon d’action en Guinée. Ils sont bien organisés, opèrent sans tenir compte des frontières, et ont des contacts avec des groupes criminels locaux. Il y a un risque d’attentats terroristes sur tout le territoire. Dans certaines régions frontalières, il existe en outre un risque d’enlèvement », déclare le département fédéral des affaires étrangères de la Suisse, selon les sites Africaguinee.com et Guinee114.com.
Ce genre d’alerte aux attentats terroristes contre la Guinée, n’est pas une première. Cependant, la vigilance doit toujours être de mise.
Par ailleurs, faut-il continuer à croire à ce genre d’information concernant la Guinée ? On pose la question à un ancien diplomate très active encore dans la géopolitique internationale. La réponse de cette personnalité très présente dans la géopolitique d’internationale sans équivoque.
« La sous région ouest africaine, fait l’objet de convoitises actuellement par des puissances OTANIENES et SINO RUSSE. Les premières étant en perte de vitesse ne souhaitent pas baisser les bras facilement pour céder le terrain au concurrent Russe.
Ainsi, dans le but de justifier sa présence dans la sous région, l’O.T.A.N, en complicité avec la junte militaire Guinéenne, peut créer un simulacre d’attaques djihadiste contre notre pays. Un tel plan diabolique présente deux avantages pour les commanditaires et complices.
Pour les commanditaires, il leur permet de justifier leur présence dans la sous région ; pour les complices c’est-à-dire la junte militaire, il lui permet de justifier le retard du retour à l’ordre constitutionnel. Personne ne parlera d’organisation d’élections si le pays était appelé à se battre contre un mouvement terroriste. Extrême prudence alors », a conclu notre interlocuteur.
La Rédaction