Enfin, l’eau peut couler sous le pont et les regards peuvent désormais s’orienter vers le ciel pour attendre son verdict dans cette affaire qui défraie la chronique dans l’opinion publique nationale et internationale. Depuis son décès le week-end dernier, la dépouille de l’ex-première dame Hadja Djènè Kaba, épouse du Président Alpha Condé, fait l’objet d’une sorte de profanation jamais arrivée en terre Guinéenne. Tenez vous bien, c’est sa fille du nom de Gnalén Kaba, qui est à l’origine de cette triste réalité qui indigne plus d’un et fend des cœurs dans la capitale de la savane Guinéenne.
En effet, alors que les lois de l’islam et de la tradition Mandingue confèrent le droit de propriété de la dépouille d’une femme mariée à son mari, la jeune fille de l’ex-première dame, a décidé de dérober à toutes ses règles societales. Gnalén Kaba, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a catégoriquement refusé de remettre le corps de sa mère à Alpha Condé pour organiser ses obsèques. Cette défiance contraire aux principes de la société Guinéenne, semble être entretenue et soutenue par les autorités militaires de Conakry.
Comme on le dit souvent : « face à l’impossible, nul n’est tenu ». Après de moults négociations sans succès, le mari endeuillé et sa famille biologique et politique, décident de se mettre en retrait. Le soin est donc laissé à Gnalén Condé et ses soutiens de circonstance de faire du corps de Hadja Djènè Condé ce qu’elle voudra.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la grande famille Condé de Gbérédou exprime sa déception et rappelle n’avoir scellé le mariage qu’avec la famille de la défunte et non le contraire. Si toutefois cet acte jugé immoral par des citoyens passe chez les sages de Kankan, se serait un précédent dangereux qui pourrait affecté les principes sacro-saints qui la vie des populations de cette contrée fortement dans la tradition musulmane.
Ci-dessous la copie du communiqué