Alors que l’on s’attendait à de choses »sérieuses », peu de lignes ont bougé ce lundi entre les forces vives et la délégation gouvernementale. La rencontre qui s’est tenue au centre islamique de Donka dans la commune de Dixinn, a connu la présence au grand complet des représentants des deux parties.
Bien que les discussions se sont tenues à huis clos, mais dans la salle peu de choses ont pu être obtenues. Au sortir des débats qui ont duré quelques heures, c’est monseigneur Jacques Boston Bangoura, porte-parole des religieux qui déclare à la presse ce qui suit :
<< Beaucoup de dossiers ont été mis sur la table et nous avons commencé les études. Comme les religieux ne sont que des arbitres, ils ont donné l’opportunité à ce que les deux parties puissent les étudier. Les engagements ont été pris pour que ces dossiers soient étudiés et que la prochaine rencontre, le débat en profondeur y commence. Ces dossiers sont pour le moment sur la table et c’est les deux parties qui en savent et qui vont discuter. Nous, nous ne sommes que des arbitres. Par la grâce de Dieu, le moment opportun, les noms de ces dossiers seront à votre connaissance >>, a-t-il dit.
Même si aucune date n’a été donnée pour le prochain rendez-vous, le porte-parole des religieux a néanmoins exprimé la satisfaction de ces derniers quant à l’attitude des deux parties au cours de la rencontre de ce lundi.
Molayane