L’humanité célèbre le 24 mars de chaque année, la journée mondiale de la lutte contre la tuberculose. En Guinée, aucune cérémonie n’est prévue dans ce sens à cause du mois saint de Ramadan. Néanmoins, nous avons tendu notre micro à Dre Adama Marie Bangoura, coordinatrice du programme de la lutte contre cette maladie en Guinée. Elle affirme que des efforts sont en train d’être fournis par l’Etat guinéen pour éradiquer la tuberculose en République de Guinée.
La tuberculose est une maladie infectieuse qui est due au bacille de Koch et qui sévit dans presque tous les pays du monde. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, cette maladie est la deuxième infectieuse la plus meurtrière au monde avec plus de 10 millions de personnes infectées entraînant la mort d’1 million chaque année à travers la planète. Dr Adama Marie Bangoura, coordinatrice nationale du programme de lutte contre la tuberculose, évoque les chiffres pour la Guinée.
« De 2017 à 2022 près de 97.000 cas ont été dépistés. Et pour la seule année 2022, 19.620 cas ont été dépistés de toute forme sur toute l’étendue du territoire national. »
Ces statistiques démontrent l’ampleur de cette maladie. Docteure Bangoura nous parle également du mode de transmission de la tuberculose.
« C’est quand une personne atteinte de cette maladie tousse, parle ou exténue et après ses crachats mélangés de microscopique se transportent en l’air et se transmettent chez une autre personne guérie. Et directement, il y a infection. »
Pour maîtriser cette maladie en Guinée, la coordinatrice du PNLT, parle des mesures prises par le ministère de la Santé. <<Au niveau de chaque préfecture et chef lieux des régions nous avons presque un centre, c’est ce qui nous permet avec la bravoure du personnel soignant de maîtriser la maladie un peu sur le terrain. Nous évoluons dans les centres de santé installés à cette occasion qui sont au nombre de 101 à travers tout le pays.>>
Dr Adama Marie Bangoura invite les citoyens à aller se faire dépister afin de connaître leur état de santé à tout moment. Quant aux personnes atteintes de cette maladie, elle leur demande également de suivre le traitement comme recommandé par les médecins spécialistes.
PAR BOUBACAR ROBBIE BARRY