Le ministre du travail et de la fonction publique a lancé les opérations de recensement et d’identification biométrique ce lundi à Conakry. Cette fois-ci c’est avec une plateforme dénommée: recensement.fonctionpublique.gov.gn que les opérations se dérouleront. Cette plateforme est accessible par un ordinateur, smartphone et autre. L’objectif est d’assainir le fichier, moraliser la vie publique à travers une gestion saine et rationnelle des ressources humaines des effectifs de la fonction publique et de la masse salariale.
Ceux qui sont concernés par ce recensement d’identification biométrique, ce sont les fonctionnaires, les agents contractuels de l’État et les pensionnés. Pour s’inscrire sur cette plateforme recensement.fonctionpublique.gov.gn, il faut disposer d’un acte de naissance sécurisé, une carte d’identité ou passeport biométrique, photo d’identité récente, un arrêté ou un contrat d’engagement, une copie du diplôme le plus élevé, une attestation de service signée par le chef de service.
« L’opération va durer du 13 mars au 28 juillet 2023. Mais vous savez, il y a toujours des travaux préalables, de collecte, d’analyse, de traitement de données. Mais la disponibilité des cartes professionnelles multifonctions, ça pourrait aussi être à cette date-là, ou en août 5 mois comme durée de l’opération, c’est largement raisonnable », souligne Julien YOMBOUNO, ministre du travail et de la fonction publique.
Le projet concerne aussi ceux qui exercent en dehors de la Guinée. L’idée est de moraliser la vie publique à travers une gestion saine et rationnelle des ressources humaines des effectifs de la fonction publique et de la masse salariale. Toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement de l’opération.
« Nous avons fait des simulations. Nous nous sommes dits qu’avec environ 120 milles agents à s’enrôler, ce ne sont pas des analphabètes. S’il y a des analphabètes qu’on a inclus dans la fonction publique qui ne sauront même pas, c’est quoi la plateforme, c’est leur affaire. Encore une fois, nous avons mis en place tout un dispositif prenant en compte les aspects de connexions, d’illettrisme, ce n’est pas la faute de certaines fonctionnaires. Vous n’avez pas la capacité d’avoir, un PC, ni un smartphone les DRH sont là, il y a aussi des points focaux, qu’on va identifier, des mentors qu’on va identifier, y a des cybers », poursuit JULIEN YOMBOUNO
Depuis 2016-2017, il n’y a pas eu de recensement à la fonction publique pourtant plus de 32 milliards de francs Guinéens échappent au contrôle de l’Etat. Le ministère du travail et de la fonction publique a déjà commencé à remédier à cela, avec cette nouvelle plateforme.
Alseny BARRY