Les prix sont homologués et affichés dans les boutiques et magasins de Conakry Dubréka et Coyah. La campagne a été lancée hier jeudi par la chambre de commerce. Le prix du riz par exemple ne doit plus excéder 265milles, le sucre 360milles fg, l’huile à 320milles. Une commission composée des cadres du ministère du commerce, de la chambre du commerce chargée du suivi veillons au respect de l’application de cette mesure. Les marchandises des contrevenants seront saisies et des poursuites judiciaires seront engagées contre les auteurs.
C’est dans un magasin du marché Niger que la campagne d’affichage a été lancé. Une affiche où sont écrits les prix et mise sur la devanture du magasin. Une manière d’informer les revendeurs, semi-grossistes et détaillants de Conakry, Coyah, Dubreka que les prix doivent être respectés.
« Avant l’arrivée du CNRD, le sucre était vendu 460 milles, aujourd’hui sommes à 360 milles donc si regardé aussi le riz était 320 milles aujourd’hui, nous sommes à 265 milles fg donc oignon aussi, c’étaient 270 milles aujourd’hui, ce sont 230milles fg », précise Saikou Oumar, président de la chambre de commerce Matam.
Des prix abordables selon la présidente de la chambre de Kaloum qui invite les populations et les vendeurs à veiller au respect de ses prix. Dorénavant, une commission mixte composée de la chambre du commerce et le ministère du commerce est mise sur place pour veiller au respect de ces prix. Des sanctions sont prévues pour les contrevenants allant jusqu’à des poursuites judiciaires.
« Premièrement, d’abord, ça sera un avertissement deuxièmement ça sera la saisie des marchandises et troisièmement ça serait fermait de la boutique. En suite, on va entamer une poursuite judiciaire », avertit Mamadou Baldé président de la chambre de commerce.
Pour l’intérieur du pays, des dispositions sont en train d’être prises. « Les acteurs les services déconcentrés que nous avons à la basse sont en train effectivement de travailler de concert avec les syndicats des transporteurs avec nos représentants notamment la chambre de commerce pour que les coûts de transports d’un point à un autre par rapport naturellement à la tonne métrique soit défini et validé. Une fois que c’est validé, nous allons procéder à l’affichage par préfectures et par région », affirme Émile YOMBOUNO, Directeur national du commerce intérieur et de la concurrence.
Pour faciliter cette opération de stabilisation des prix des denrées de première nécessité, l’État guinéen sacrifie plus de 600 millions d’euros.
Alseny BARRY