Le jeudi 09 février, le président de la transition a pprocédé à la création d’un Comité de suivi évaluation de la mise en œuvre du chronogramme de la transition. Dans ce comité, figure la CEDEAO, L’Union Africaine, les pays membres du GG5-Guinée. Cependant, dans le même comité, la société civile guinéenne et les partis politiques sont absents, une situation que qualifie de grave erreur le CNOSC.
« C’est une grave erreur et c’est une incohérence. On ne peut pas être juge et partie au même moment. La présence de la société civile y va de la crédibilité du processus et de l’intérêt général. On ne peut pas accepter que soit mis en place un comité de suivi évaluation de la mise en œuvre du chronogramme de la transition sans que la société civile ne prenne part, sans qu’elle ne soit membre », s’offusque ANGE GABRIEL HABA, SECRÉTAIRE EXÉCUTIF CNOSC.
S’il crie au scandale, il admet tout de même être membre du comité de suivi de la mise en œuvre des résolutions du cadre du dialogue ou figure la mise en œuvre du chronogramme. Un faux débat accuse le président de la RGT.
« Les ministres, la société civile, les partis politiques, les personnes ressources sont à plus d’un titre intéressés à la fin de la transition, le chronogramme de la transition, au bon déroulement de la transition. Donc je ne vois vraiment pas d’amalgame. Nous sommes tous là pour un seul et même objectif, c’est la réussite de cette transition», affirme OUSMANE DADY CAMARA, PRÉSIDENT DU RGT.
Il n’y a pas lieu de spéculer poursuit le PDG-RDA, car les 2 entités s’occupent du déroulement de la transition.
« Il n’y a pas de confusion pour nous, parce que tout est clair. Le comité mis par le président de la transition va s’occuper de l’exécution des 10 points du chronogramme. Nous sommes autres, on s’occupe de veiller sur l’applicabilité dans le délai imparti des 24 mois », OYÉ BÉAVOGUI S/G PAR INTÉRIM DU PDG -RDA
La crainte de Gabriel semble être dissipée et le débat ne mérite pas d’avoir lieu, d’ailleurs, le chef de la junte a déjà rassuré qu’il ne fera pas une journée de plus au sommet de l’État. Ce qui signifie que toutes les élections auront lieu avant le 1er janvier 2025.
Alseny BARRY