L’interdiction des formations payante dans les institutions supérieures est une décision de la nouvelle ministre de l’enseignement supérieur signée le lundi 08 novembre 2021, mais ce n’est que ce mercredi que l’information a fuité dans la presse. Pour voir plus claire dans ce dossier votre quotidien électronique a tendu le micro au secrétaire Général de l’enseignement supérieur et de l’innovation
« Nous avons pris cette décision pour plusieurs raisons: ça fausse nos statistiques. Nous envoyons des étudiants à Faranah, Kankan, N‘zérékoré, un peu partout à l’intérieur du pays. Ceux pour lesquels les parents ont l’argent, ramènent les mêmes jeunes dans les universités de Conakry sous le label de formation payante. Nos universités prennent ces formations payantes comme des activités génératrices de revenus, on ne dit pas le contraire.
Mais tant que ça ne fausse pas les statistiques, c’est une bonne chose. Cependant, au même moment, il vous souviendra aussi que le même gouvernement ou le même pays a autorisé la formation supérieure, mais privée, donc l’enseignement supérieur privé existe. Pourquoi ne pas laisser les mécontents aller vers là-bas. Deuxièmement, c’est source de conflit, pendant la répartition du revenu. La troisième grande raison, c’est la pléthore constater çà et là.
C’est la formation payante qui fait la pléthore. Si vous remarquez Sonfonia, c’est l’une des institutions, les plus pléthoriques. Donc si on envoie en moyenne 5 milles étudiants à Sonfonia, après 1, 2 mois de reprise des cours, vous trouverez qu’il y a 7 milles pourquoi Sonfonio, ne déclareraient pas les 7 milles à comme ça on envoie les 7 milles et l’incident est clos.» Binko Mady TOURE S/G DU ministère de l’enseignement supérieur.
Alseny BARRY