Alors que les étudiants des institutions d’enseignement supérieur publiques du pays tirent le diable par la queue après trois mois passés sans pécule, le département veut y voir clair dans les effectifs avant de procéder au paiement. Si par le passé le nombre d’inscrits était parfois gonfler en complicité avec les responsables d’universités, cette pratique pourrait bientôt cesser.
Après avoir décidé de rehausser les pécules des étudiants, le gouvernement a immédiatement engagé un processus d’enrôlement et d’identification des étudiants. Au terme de cette opération, le rapport final fait mention de plusieurs cas douteux.
Selon le secrétaire général du département de l’enseignement supérieur, <<sur 57 mille étudiants annoncés par les institutions d’enseignement supérieur, les opérations de biométrie ont permis d’identifier officiellement 44 mille pour toutes les IES. Et ces 44 mille étudiants ont formulé la demande de bourse exigée par le ministère de l’enseignement supérieur>>, a mentionné ce mardi Docteur Facinet conté à la presse.
Ce toilettage en cours serait-il la cause du retard dans le payement des bourses des étudiants ? La réponse est oui déclare Oumar Mariko Sidibé président du collectif des étudiants des institutions et universités publiques.
<< Nous sommes au courant de la situation et nous sommes en contact avec le département, mais vous n’êtes pas sans savoir que le processus d’enrôlement n’est pas totalement achevé. Je pense que ce retard est dû à cela. Parce qu’il faut éviter des cas d’omission>>, a déclaré Saidou Mariko.
Molayane