» Nous sommes menacés absolument et nous sommes toujours sous contrôle judiciaire » ces propos sont du leader de l’UGDD (Union guinéenne pour la démocratie et le développement) ce jeudi chez nos confrères de la radio Sabari fm.
Au cours de cette interview, l’homme politique précise qu’il arrive parfois même que leurs familles craignent pour leur sécurité.
<<Certains jeunes parmi nous ont fui le pays. Il y a d’autres qui ont changé d’adresses. Malheureusement nous, nos documents de voyages sont confisqués, moi-même si j’ai un décès à Fria ou à N’zerekore je ne peux pas y aller. Je ne peux pas dépasser le kilomètre 36. Parce que s’ils contrôlent et ils se rendent compte que j’ai quitté Conakry, c’est directement un mandat de dépôt. C’est une situation dommage puisque nous sommes les principaux animateurs de nos formations politiques. Aujourd’hui, je vous assure que nous sommes obligés de rester dans les quatre murs par crainte d’être arrêtés à tout moment>>, explique l’homme politique.
Soumis à un régime de contrôle judiciaire, Pepé Francis Haba déclare qu’il a une obligation de se rendre tous les vendredis au tribunal de Dixinn pour noter sa présence à Conakry. En dépit de cette restriction, ce responsable de l’ANAD ne décolère pas.
<< Notre pays a connu énormément de difficultés: des manifestations, des sit-in, ville mortes et autres. Pour le moment, nous sommes sur le front diplomatique en Guinée tout comme à l’étranger. Nous sommes sur plusieurs fronts. Nous interpellons les organisations de défense des droits de l’homme pour ne pas qu’il soit trop tard. Un jour les gens ne diront pas que les leaders politiques n’ont pas donnés beaucoup de temps, il est clair que c’est le temps-là que nous sommes en train de prendre. Mais naturellement, nous ne resterons pas dans la même stratégie, parce qu’il faudra changer de stratégies si nous constatons que celle que nous adoptons n’est pas en train de donner un résultat probant>>, rassure l’orateur dans l’émission le grand Ring ce jeudi sur sabari fm.
Molayane