Sangareah est une commune rurale relevant de la préfecture de Pita, située à 150 kilomètres du chef-lieu. Par rapport au besoin, cette localité est en manque criard d’infrastructures sociales de bases qui freine d’ailleurs son développement. D’un côté le reprofilage de certaines routes entamé il y a des années peine à se concrétiser. De l’autre côté, les jeunes réclament des lieux de loisirs.
Du point de vue éducation, cette commune rurale est confrontée à toute une panoplie de difficultés dont entre autres: manque d’enseignants et d’établissements secondaires.
<< Au niveau de l’éducation, il y a un gap à combler. Seulement à l’élémentaire, nous avons un besoin de 68 enseignants. Et au jour d’aujourd’hui nous n’avons enregistré que 37 candidatures d’enseignants communautaires à la mairie. Mais leur contrat n’a pas été signé, parce qu’il nous attendons l’avale de l’Etat à travers l’anafic pour qu’on puisse les engager >>, précise Yero Djouma Bah secrétaire général de la commune de Sangareah.
Autres difficulté qu’il faille signaler, après l’admission des élèves au BEPC, il est très difficile pour eux de continuer à étudier par manque de lycée. Aussi la commune urbaine est très distante. Seuls les élèves qui ont des parents à Pita ou à Kindia peuvent poursuivre leur étude. Même si les effectifs des admis au BEPC est minime, les responsables de cette localité souhaitent l’aide de l’Etat pour la construction d’un lycée de proximité pour permettre aux jeunes d’étudier correctement.
A rappeler que, sur le plan d’infrastructures sanitaires, la commune rurale de Sangareah n’a qu’un centre de santé et 8 postes de santé détenus par un personnel soignant contractuels communautaire, et même pas de l’Etat. C’est sont ces agents qui se battent pour tenter de répondre aux besoins sanitaires de toute la population locale.
Hassatou Kolon Bah pour inquisiteur.net