Dans la salle de l’ENAC, c’est Hanatou TOURÉ qui lance l’épreuve de Mathématique. Elle est diplômée de l’université Gamal Abdel Nasser en 2018, mais elle a un rêve qu’elle compte réaliser en pratiquant la profession médicale. Pour cela, elle doit d’abord réussir cet examen d’entrée.
« Je voulais faire la médecine à l’université, mais mon oncle a décidé à ce que je finisse ma licence avant d’intégrer une école de santé», souligne Hanatou TOURE, candidate.
Comme elle, Ibrahima Sory qui a certes obtenu le bac, mais n’a pas pu poursuivre les études faute de maladie et de moyens.
Désormais, il se tourne vers les écoles professionnelles. « J’ai fait les sciences expérimentales, mais on m’a envoyé à l’ENI, une chose que je ne voulais pas et je n’avais pas les moyens de payer une école privée. J’ai toujours eu pour objectif de faire la médecine, j’ai opté pour l’école professionnelle », affirme Ibrahima Sory CAMARA.
Il y a une autre catégorie, ceux qui n’ont pas eu le bac. À Conakry, un seul centre, l’ENSAC. Plus de 20 milles candidats, des écoles professionnelles publiques et privées regroupées. Cette année, l’inscription se fait en ligne avec le parcours ‘’Pro’’
« Il y a deux niveaux. Ceux qui ont le BEPC, et la seconde ceux qui ont le baccalauréat pour faire le BTS » déclare Saikou Ahmed Tidiane DIALLO, chef du centre ENSAC.
Ce concours d’entrée dans les écoles professionnelles va durer une semaine. Toutes les branches techniques participent à ce concours: La comptabilité, la gestion, la chaudronnerie, la maçonnerie, mécanique entre autres.
Alseny BARRY