« L’eau potable pour tous, mais à quel prix ? » C’est le thème autour duquel les responsables de la Société des eaux de Guinée SEG et des journalistes ont échangé ce vendredi 7 octobre 2022. C’est dans un réceptif hôtelier de la place pour la première fois que cet échange a eu lieu. L’initiative est de la nouvelle équipe dirigeante de la SEG sous la conduite de son directeur général Aboubacar Camara.
Pendant cette rencontre avec des hommes de la presse, les échanges ont porté sur comment concilier le droit d’accès et le paiement du service de la SEG mais aussi expliquer aux citoyens à travers les médias les problématiques liées à la gestion de l’eau. L’idéal, situé chacun devant sa responsabilité afin d’améliorer la desserte en eau potable.
<<La presse aujourd’hui, c’est un pouvoir qui peut accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre de sa politique. Et la politique de la SEG actuellement, c’est d’être plus proche de la population. Pour ce faire, il faut forcément passer par des personnes les mieux indiquées. Et il n’y a pas mieux que la presse. Il y a beaucoup de fausses d’information qui circule, quand les gens ne comprennent pas, on invente et quand on invente ça crée la confusion. La desserte en eau potable Il y a beaucoup d’efforts qui sont en train d’être fourni par le gouvernement actuel, mais si on ne parvient pas à communiquer, on n’échange pas pour expliquer la nouvelle politique où nous voulons partir et quels sont les efforts de part et d’autre que chacun doit fournir pour qu’ensemble le question de l’eau soit définitivement résolue en Guinée, on ne peut pas s’entendre. Donc, voila pourquoi aujourd’hui on a fait appel aux membres de médias pour échanger avec nous pour faire comprendre aux populations où se situe la production de l’eau, où nous voulons aller et en quoi les médias peuvent nous accompagner >>, explique Aboubacar Camara, le Directeur général de la SEG.
Les branchements clandestins, des fuites d’eau sont entre des phénomènes qui étouffent la SEG dans son élan de donner de l’eau potable dans chaque ménage. Face donc à ce comportement illégal de certains citoyens, beaucoup d’efforts ont été fournis en vue d’éradiquer ces pratiques.
<<Au niveau des branchements clandestins, comme vous le constatez sur le terrain, la SEG a déployé les équipes de contrôleur. Qui passent de ménage en ménage pour assainir le fichier client. Et à date après 2 mois d’activité, il y a au moins 2000 à 2500 cas de fraudes qui ont été constatés sur le terrain dont 60% ont été normalisés. Parce que quand trouve les cas de fraude tout ce que l’intéressé a eu à faire pendant ces nombreuses années où il n’était pas surveillé la SEC se donne le droit d’effacer cela, mais nous partons sur de nouvelles bases. Au niveau de la normalisation relative aux fuites, on sait que y a beaucoup de quartiers qui n’ont pas d’eau et cela est dû parfois de faite que les besoins dépassent largement l’offre>>, explique le DG de la SEG.
Dans les 5 prochaines années, la SEG compte réduire considérablement les pertes physiques et commerciales en développant la vente. Le but recherché devenir une référence en desserte d’eau dans la sous-région. En plus de cela, elle entend innover techniquement, commercialement et socialement pour mieux gérer les risques tout en améliorant la satisfaction des clients.
Pour terminer, il faut rappeler que la société aux couleurs bleu-blanc se lance aussi dans la recherche de financement pour la construction de nouvelles infrastructures.
Moussa KEITA