La rentrée scolaire de cette année semble être une montagne à déplacer pour les parents d’élèves. Après l’augmentation incroyable des prix des fournitures scolaires, les frais de scolarité dans les écoles privées constituent à leur tour, une épine dorsale pour les responsables de familles.
Dans les établissements scolaires privés, une augmentation de 200 à 300 mille francs guinéens est constatée sur les frais annuels des études. Cette autre augmentation vient alourdir la peine des parents d’élèves à seulement deux jours de la rentrée des classes.
«Je viens de la scolarité de mes enfants, là-bas, tous les frais de scolarité ont grimpé. L’année dernière, le montant annuel était à 1.300. 000 fg pour le primaire, mais aujourd’hui, on me dit que c’est 1.500.000 fg. L’inscription était à 70.000, maintenant, c’est à 100.000fg», nous explique Alia Yansané, mécanicien. Pour ce parent d’élèves, ces quatre (04) enfants accuseront un retard pour la rentrée scolaire, car dit-il, la conjoncture perdure et les dépenses sont énormes.
Contrairement à son prédécesseur, N‘youla Camara avait décidé d’inscrire sa famille dans une nouvelle école à cause des frais qu’elle trouve insupportable. Après un sondage dans d’autres écoles, la ménagère préfère négocier avec l’ancienne école.
«La scolarité mensuelle de ma fille était à 90.000fg, aujourd’hui, on me dit 130.000 fg. J’ai été voir dans trois écoles, les prix varient entre 145.000 et 165.000 fg pour la 4ème année. Donc je suis venue plaidé mon ancien collaborateur et il m’a offert la réinscription gratuitement », déclare souriante la mère d’Aicha.
Du côté des responsables d’écoles, cette augmentation est due à l’énorme charge pour l’entretien des établissements et la bonne numération des enseignants. Cet argument ne convient point les parents d’élèves.
«Selon les fondateurs d’écoles, les établissements scolaires privés sont en location. Ils devront régulièrement assurer les frais de rénovation de l’école ainsi que le payement des enseignants. Mais c’est un argument que je nie, car les enseignants crient leur mauvaise condition de travail », raison Aly Koivogui.
N’ayant pas de possibilités de freiner cette pratique, les populations invitent les nouvelles autorités, notamment les responsables du département de tutelle à réorganiser le secteur.
Mariam Kanté
Ou nous allons mes frères . Le Guinéen a manquer de la pitié, l’éducation s’enfonce du jour au lendemain.