Contrairement aux années précédentes, ce sont les épreuves théoriques qui vont conclure les examens en lieu et place de la pratique . Ce sont 22 .811 candidats toutes options confondues venant des écoles privées et publiques qui sont concernées par cette évaluation. Ils vont composer dans 124 filières.
« Les délégués, les surveillants ont reçu des consignes fermes en ce qui concerne la rigueur et aussi le principe de l’APC qui nous oblige à être plus rigoureux sur les examens et ne jamais accordé de tolérance aux apprenants dans toutes les filières confondues. Ils ont vraiment été briffés là-dessus et toutes les mesures aussi sont prises pour pouvoir contrôler aussi ces délégués qui sont dans les centre », explique Zeinab DRAME ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle
Au centre Victor Hugo, où nous avons visité, les candidats de 7 écoles professionnelles publiques privées sont regroupées dans 11 salles pour 6 filières. Le lavage des mains et le port des bavettes sont obligatoires. Le délégué et les surveillants sont tous à leurs postes.
« Il y a dans ce centre Victor Hugo un effectif prévisionnel de 402 candidats toutes option confondues dont 260 femmes filles et 27 surveillants sont prévus », souligne Mamadou Lamarana DIALLO, Délégué Nationale du centre VICTOR HUGO.
Dans les salles d’examen, l’heure est à la concentration, mélangée d’une dose de motivation. La phase théorique ne devrait pas être un obstacle selon les candidats.
« Je suis prêt, les préparatifs se sont bien passés, parce que l’école nous a mis à la tâche de faire, de suivre les cours avec les professeurs. Nous nous sommes donnés à 100% », affirme Laye Moussa CAMARA, candidat.
Pour cette année, plus de pièces poubelles, les élèves doivent être opérationnels et compétitifs dès après les cours. Un objectif que se fixe le département pour le développement de notre pays.
« Échouer le Bac ou le brevet ne veut pas dire que tu as échoué dans la vie, peut-être que tu es doué pour quelque chose, donc les écoles professionnelles répondent à ces questions . Aujourd’hui, je suis très content que toutes les salles sont remplis, cela veut dire que, qu’on commence à prendre au sérieux cette question de formation professionnelle. Ce qui est certainement salutaire pour le pays » se réjouit Aboubacar Adama SYLLA député de Matoto.
Ces examens théoriques vont se poursuivre jusqu’au dimanche.
Alseny BARRY