La mosquée de Dar-es-salam 2 a été fermée en 2017 à cause des ordures et odeurs nauséabondes qui s’y dégagent. Les riverains de ce lieu de culte peinent encore à pratiquer leur mosquée. Ils demandent donc l’aide des autorités pour dégager les ordures afin de créer un environnement propre.
L’Islam étant une religion qui est régi par la propreté, elle ne peut en aucun cas cohabiter avec la saleté surtout les ordures de grande envergure avec des odeurs insupportables. Après une large consultation avec les sages et les habitants du quartier Dar-es-salam 2, ils ont décidé à l’unanimité de fermer leur mosquée en 2017.
« Les ordures ont complètement envahi tout l’alentour de la mosquée ici, et même à l’intérieur, les tapis sont touchés donc on a jugé nécessaire de fermer cette mosquée puisque qui dit l’islam dit propreté », explique Facely Mara, chef secteur.
Au-delà de la mosquée, le cimentier situé non loin est aussi impacté par les eaux salées qui coulent de la décharge. Si rien n’est fait, ce lieu risque également d’être fermé.
« Les eaux drainées par les ordures et le fossé qui sont en hot ici, descendent directement aussi dans le cimentier et là aussi, si on ne nous aide pas, on va arrêter d’enterrer nos morts dans ce cimetière », prévient Facely Mara.
Ce chef secteur de Dar-es-salam 2 dit avoir mené plusieurs démarches auprès des autorités compétentes pour obtenir des engins afin de dégager les ordures à l’alentour non seulement de la mosquée, mais aussi du cimentier, mais en vain.
« Nous avons rencontré les gens de l’habitat et les sociétés qui travaillent à la décharge ici tous nous ont promis, mais jusqu’à présent, on ne voit rien. »
Les habitants de cette partie de la capitale sont exposés à toute sorte de maladies, car l’eau qu’ils utilisent et le vent qu’ils respirent sont souvent pollués par les ordures de la décharge.
Boubacar BARRY