Les agents de l’entreprise Motrak ont fait l’objet d’agression physique et matérielle venant d’un procureur, dit-on. D’après les explications, les faits ont lieu lors de l’enlèvement du véhicule du procureur sur la voie publique. D’altération en altercation, le véhicule de police abritant la grue a payé les frais des dégâts. Conséquences, une partie de la grue endommagée, et les agents de la grue mis aux arrêts.
En effet, Motrak est l’entreprise qui possède de grues à Conakry. Dans sa collaboration avec le ministère de la sécurité, elle procède au dépérissement des voiries publiques des véhicules qui obstruent la circulation. Au cours de son opération quotidienne ce mardi, les agents de l’entreprise ont embarqué le véhicule d’un procureur stationné à Kaloum, rapporte le propriétaire de Monak.
«Un véhicule qui a été mal stationné, après le constat, les enfants ont procédé à l’enlèvement de ce véhicule sur la voie publique. Après l’enlèvement du véhicule, un garde pénitentiaire est venu dire soi-disant que c’est le véhicule d’un procureur. Les employés ont fait savoir à cet agent qu’il pouvait se déplacer vers le dépôt pour essayer de discuter. Au lieu de faire ça, il a fait le cowboy », a expliqué la victime.
Expliquant la scène aux animateurs des GG, Mory Kaba signale l’endommagement du rétroviseur, et le pare-brise du véhicule transportant la grue lors du remorquage. Alertée, la victime s’est rendu sur les lieux pour connaître la suite de l’événement. À son arrivé, l’histoire s’est tournée au vinaigre.
« Ils m’ont dit qu’ils vont me revenir. Plus tard à 15h, je reçois l’appel de Colonel Moussa du gouvernorat. Il me dit que sous l’ordre du gouverneur, le véhicule doit être remonté de la même grille en direction du tribunal, pour que le procureur puisse voir lui-même et faire le constat. J’ai dit que c’est logique, étant donné que c’est un procureur et l’ordre vient du gouverneur, j’ai dit aux gars d’obéir.
Le véhicule une fois arrivé, ces mêmes agents pénitentiaires sortent pour casser de nouveau le véhicule. Sous l’ordre du même procureur, on ordonne de mettre mes employés aux arrêts. Dès après la casse et l’arrestation, ils ont débarqué le véhicule de la grue. Au moment où je vous parle, mes hommes sont en prison pour un motif que je ne connais pas », a-t-il rapporté.
Mariam KANTE