La manifestation du Collectif de soutien à Amadou Diouldé Diallo (COSADD) initialement prévue ce mercredi 31 mars 2021, dans la commune de Kaloum n’a pas autorisée par les autorités municipales. Après l’annonce de cette interdiction dans la soirée d’hier, le COSADD a procédé à une manifestation virtuelle à la maison de la presse sise à Kipé.
Dans sa déclaration publiée à cet effet, le Collectif de soutien affirme que cette décision « illégale » de la commune de Kaloum vise à museler la presse guinéenne.
«Dans sa démarche de soutien à M. Diallo, le Collectif avait prévu une marche pacifique, ce mercredi 31 mars 2021. Celle-ci a été finalement interdite par la Mairie de Kaloum. Bien que cette interdiction soit illégale, puisque n’ayant pas respecté le délai de 48 heures requis, le Collectif, respectueux de la loi, a décidé de s’y plier.
L’histoire retiendra que les autorités communales de Kaloum se sont rendues complices de la violation de la Constitution qui nous autorise à manifester et de la tentative du musellement de la presse dans notre pays», a dénoncé Sayon Camara, coordinateur du COSADD.
Constatant le danger qui menace la presse guinéenne, le COSADD exhorte l’ensemble des journalistes, des associations professionnelles des médias, des organisations de la Société de la civile, des ONG de défense des droits Humains, à dénoncer la violation de la Loi L002 portant sur la liberté de la presse en Guinée.
Mariam KANTE